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ITW Valériane Ayayi (Prague) avant le Final Four : “On se souvient que Villeneuve d’Ascq nous a battus”

Après deux échecs en demi-finale avec Prague, Valériane Ayayi va tenter d’accéder à sa première finale d’Euroleague lors du Final Four de Mersin. L'internationale tricolore devra d'abord passer l’obstacle Villeneuve d’Ascq, le club avec lequel elle a été championne de France en 2017. Entretien.

Valériane Ayayi © FIBA

Le weekend prochain, du 12 au 14 avril à Mersin, en Turquie, Villeneuve d’Ascq, première équipe française qualifiée au Final Four de l’Euroleague féminine depuis dix ans, va tenter de redorer le blason tricolore. Pour cela, il faudra d’abord battre l’USK Prague en demi-finale, le leader du groupe B contre lequel l’ESBVA a gagné au Palacium en saison régulière. Les Tchèques pourront compter sur leur ailière française, Valériane Ayayi, quadruple championne de France et sextuple médaillée chez les Bleues, à qui il ne manque qu’un titre européen pour étoffer son immense palmarès.

Dans un entretien exclusif, l’internationale de 29 ans évoque ses souvenirs de l’époque de Villeneuve d’Ascq, avec qui elle a remporté la Ligue Féminine en 2017, ses ambitions pour le Final Four, sa vie en République Tchèque, son avenir en club alors qu’elle est en fin de contrat cet été mais aussi l’équipe de France à quatre mois des Jeux Olympiques de Paris, l’évolution du basket féminin ou encore son regard sur la progression de ses frères Joël et Gérald, qui brillent cette saison à Nanterre et Cholet.

Pourquoi avoir choisi de revenir à Prague ?
“C’est l’un des meilleurs clubs européens. J’avais déjà joué ici pendant deux saisons (NDLR : premier passage de 2018 à 2020) et j’avais de fortes attaches avec ma coach, Natalia Hejkova. L’année dernière, on va au Final Four de l’Euroleague, cette année aussi. Forcément, c’est un très beau challenge pour moi. 

L’USK Prague est-il mieux structuré que les clubs français où vous êtes passée (Basket Landes, Lattes-Montpellier, Villeneuve d’Ascq et Bourges) ?
(Elle réfléchit) Oui, en général. Après, ce sont des organisations totalement différentes. En France, il y a beaucoup de sponsors, beaucoup de choses à faire et de personnes à aller voir (pour construire un projet). A Prague, il y a un président, quelques gros sponsors mais qu’on ne voit pratiquement pas. Je dirais que tout est plus simple, y compris pour les joueuses.

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