Le meneur de Venise Marco Spissu (1,84 m, 28 ans) est l’un des piliers de l’équipe nationale italienne. A la Coupe du monde, il a eu la meilleure évaluation de la Squadra Azzurra (15,0) à égalité avec Simone Fontecchio.
« J’étais avant centre et j’ai marqué beaucoup de buts. Mon frère aîné jouait au basket, l’autre jouait au football, mon père était entraîneur de basket et de football, je partageais mon temps entre les deux. J’ai continué ainsi jusqu’en huitième année, quand j’ai dû choisir parce que mes parents ne pouvaient plus m’emmener d’un quartier à l’autre de Sassari, ma ville. J’ai choisi le basket-ball parce que je l’aimais davantage. »
Au point comme il le raconte d’en révâsser en classe.
« Il est arrivé un jour où nous allions avoir un match important. J’étais en deuxième année de lycée, je devais avoir 15 ans. Je me suis assis à un bureau près de la fenêtre, le professeur d’italien et d’histoire m’a surpris en train de regarder dehors pendant qu’il donnait des explications. Il s’approche et dit : ‘Marco, qu’est-ce que j’ai dit ?’. « Je ne sais pas, professeur. » ‘À quoi pensais-tu ?’. « Au match de ce soir ». ‘Apporte-moi le cahier’ et il a mis un mot, adressé à ma mère : ‘Votre fils ne suit pas le cours parce qu’il pense au basket’. Maman a signé, puis elle a ri. »
Il a de la chance, Marco, d’avoir eu une mère compréhensive. La fin de l’histoire est rigolote :
« La bonne nouvelle, c’est qu’aujourd’hui, ce professeur est un grand fan de basket et du Dinamo Sassari. »
Reste à voir pour qui son coeur balance quand Sassari joue contre Venise.
