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ITW Paul Lacombe : « Pour grandir, la LNB a tout intérêt à surfer sur l’image de Victor Wembanyama »

De retour en équipe de France, Paul Lacombe (1,95 m, 32 ans) fait figure de joueur d’expérience lors d’une fenêtre décisive pour la qualification à la Coupe du monde 2023. Ancien coéquipier de Victor Wembanyama à l’ASVEL, la toute récente recrue de la SIG Strasbourg est revenue sur l’arrivée du phén

De retour en équipe de France, Paul Lacombe (1,95 m, 32 ans) fait figure de joueur d’expérience lors d’une fenêtre décisive pour la qualification à la Coupe du monde 2023. Ancien coéquipier de Victor Wembanyama à l’ASVEL, la toute récente recrue de la SIG Strasbourg est revenue sur l’arrivée du phénomène chez les Bleus au micro des journalistes présents à Nanterre.

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Revenir en équipe de France, cela a toujours une saveur particulière, encore plus avec tous ces jeunes ?
« On a l’impression qu’une nouvelle ère commence avec l’arrivée de tous ces nouveaux joueurs. Il y a aussi beaucoup de gars qui ont l’habitude de ces fenêtres donc c’est assez homogène. On va leur apprendre les petites règles du quotidien de l’équipe de France et, surtout, d’aller le plus vite possible pour que l’on soit tous dans le même bateau pour ces deux matches de qualification. »

Est-ce d’autant plus crucial d’avoir le retour de cadres au sein de ce jeune effectif ?
« Oui, c’est important, je me mets à leur place car il y a cinq ans en arrière. Les premières, c’était également organisé avec des jeunes joueurs et des cadres, comme Boris Diaw. On fait office de mentor, on essaie d’apporter toute notre expérience, surtout dans ces fenêtres. Ce n’est pas le club, ce ne sont pas les compétitions estivales, c’est toujours très court et vraiment particulier. »

D’autant que la défaite de l’équipe de France en Bosnie avant l’EuroBasket vous rend la tâche plus difficile…
« Certes, mais les matches sont à notre portée. Ce n’est pas comme si on jouait la Serbie au complet… Il y a eu un faux-pas, à nous d’être sérieux pour remporter ces deux rencontres. »

Vous venez de changer de club, en passant de l’ASVEL à Strasbourg. Maintenant, le retour en équipe de France. Vous arrivez à suivre ?
« Tout se passe très bien, je suis vraiment content ! J’avais besoin de changer un peu d’air sur le plan personnel, de retrouver des sensations. J’ai choisi un club que je connaissais déjà donc l’acclimatation s’est faite très rapidement, tout comme en équipe de France. »

« Victor Wembanyama est une pièce unique, un élément rare. Je comprends l’engouement, il m’impressionne »

Vous retrouvez en équipe de France Victor Wembanyama après avoir joué avec lui à Lyon-Villeurbanne, que va-t-il apporter chez les Bleus ?
« De par son bon début de saison, c’est très important qu’il soit en Bleu. Il va être une pièce maitresse de notre secteur intérieur. Il a la chance de côtoyer Vincent Collet en club depuis quelques mois maintenant, il devrait rapidement être rodé dans le jeu. L’intégration va être facile. J’espère retrouver les automatismes développés avec lui la saison dernière. Commencer par les fenêtres va lui permettre d’avoir un rôle un peu plus grand que ce qu’il aurait eu cet été. »

Est-ce que Victor Wembanyama peut changer le jeu de l’équipe de France ?
« Complètement ! C’est un joueur très atypique, que l’on n’a jamais vu en France, ni peut-être dans le monde… Il va changer beaucoup de choses. Regardez ce week-end avec son 42 à l’évaluation, c’est incroyable. Pour nos fenêtres, il va nous faire beaucoup de bien et on a hâte de voir ce qu’il pourra changer et aider l’équipe cet été. Par rapport à ce que j’ai connu de lui l’an passé, je trouve qu’il s’est étoffé, a pris beaucoup de confiance et a trouvé de la régularité sur son shoot. Aux côtés de Vincent Collet, il apprend à avoir une meilleure sélection de tirs. Cela signifie qu’il va faire plus de passes, faire jouer tout le monde. C’est sur ce point qu’il va devenir un très gros danger. C’est une pièce unique, un élément rare. Je comprends l’engouement des médias des Etats-Unis, il m’impressionne. »

Justement, ce coup de projecteur est aussi positif pour le basket français ?
« On ne va pas se mentir, on connait la raison de cet engouement. Néanmoins, il faut savoir surfer dessus. La LNB (Ligue Nationale de Basket) a tout intérêt à surfer sur son image pour essayer de grandir et s’améliorer. Même lors du lockout de 2011, où Tony Parker, Boris Diaw, Nicolas Batum et Ronny Turiaf étaient revenus en France avec un vrai statut, il n’y avait pas autant de retentissement qu’avec Victor Wembanyama aujourd’hui. L’époque, avec les réseaux sociaux, aide aussi. »

Vous l’avez côtoyé l’an passé, comment est Victor Wembanyama au quotidien ?
« Parfois, il arrive en retard, c’est pas cool (sourires)… Plus sérieusement, il est très surprenant, c’est un bon gars. J’ai des souvenirs de jouer au jeu de société avec lui dans le bus. Par rapport aux jeunes de son âge, il ne traîne pas sur les réseaux sociaux, il est plus à lire des livres, vouloir apprendre sans cesse. C’est aussi sa personnalité qui explique la hype autour de lui. Il intrigue. »

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Revenir en équipe de France, cela a toujours une saveur particulière, encore plus avec tous ces jeunes ?
« On a l’impression qu’une nouvelle ère commence avec l’arrivée de tous ces nouveaux joueurs. Il y a aussi beaucoup de gars qui ont l’habitude de ces fenêtres donc c’est assez homogène. On va leur apprendre les petites règles du quotidien de l’équipe de France et, surtout, d’aller le plus vite possible pour que l’on soit tous dans le même bateau pour ces deux matches de qualification. »

Vous venez de changer de club, en passant de l’ASVEL à Strasbourg. Maintenant, le retour en équipe de France. Vous arrivez à suivre ?
« Tout se passe très bien, je suis vraiment content ! J’avais besoin de changer un peu d’air sur le plan personnel, de retrouver des sensations…

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À Nanterre.

Photo : Paul Lacombe (équipe de France)

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