L’ASVEL a concédé face à Strasbourg sa huitième défaite à domicile de la saison (71-75), un record pour ce club ancestrale. Et l’on constate que les Villeurbannais n’arrivent pas à imposer leur loi aux équipes du top 6. Et c’est très dommageable dans l’optique des playoffs.
Côté strasbourgeois, le grand homme du match a été le pivot Matt Howard (2,03m, 28 ans) qui a fait un sacré chantier dans la peinture (14 points, 10 rebonds pour 22 d’évaluation), comme le reconnaissait Livio Jean-Charles après le match:
« Certaines actions de Howard et (Erik) Murphy nous font super mal, on les a payées cher. C’était un match à notre portée, tout le monde l’a vu, mais on a juste explosé, cette défaite est uniquement de notre faute. On est forcément tous déçus, mais on essaie de ne pas trop dramatiser, il faut se remotiver et se rassembler car on a très peu de temps avant Limoges. Tous les matchs qui arrivent seront à la vie, à la mort. »
Dans le money time, aucun des deux meneurs/arrières Walter Hodge (17 points) et Casper Ware (14 pts) n’est parvenu à trouver la porte de sortie.
Aujourd’hui, l’ASVEL est à égalité avec Gravelines à la huitième place avec Le Portel un étage au-dessus et Limoges un au-dessous. Le match du week-end prochain à Beaublanc est capital pour les deux derniers champions de France. Les Villeurbannais recevront ensuite Antibes puis se rendront à Châlons-Reims pour clôturer la saison régulière. Après avoir fait une analyse du match, le coach JD Jackson a clairement fixé l’objectif.
« Encore une fois, ce sont les balles perdues et les rebonds offensifs qui nous font mal. On n’a notamment pas su contrôler Matt Howard… Et dans le money-time, on se précipite bêtement, on ne trouve pas les solutions sur des systèmes que l’on a pourtant parfaitement exécutés tout au long du match. On n’a même pas eu l’occasion de prendre des tirs… Strasbourg a été solide et nous a sanctionnés, c’est logique. On a bien lutté, on a globalement bien joué, mais on pêche encore en fin de match, on manque de lucidité. On s’est mis dans le pétrin, maintenant, il faut gagner les trois derniers matchs. »
Photo: Walter Hodge (FIBA Europe)
