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Jean-Denys Choulet (Chalon): « Si mon départ permet de sauver l’équipe et le club… »

Il ne faut pas faire l’autruche. Après seulement neuf journées ce Cholet-Chalon comptait double dans la perspective de se maintenir en Pro A. Ce duel des mal classés, les Choletais l’ont bien entamé et ont eu jusqu’à 17 points d’avance (53-36) avec un trio français hyper efficace: Jerry Boutsiele (1

Il ne faut pas faire l’autruche. Après seulement neuf journées ce Cholet-Chalon comptait double dans la perspective de se maintenir en Pro A.

Ce duel des mal classés, les Choletais l’ont bien entamé et ont eu jusqu’à 17 points d’avance (53-36) avec un trio français hyper efficace: Jerry Boutsiele (14 points et 7 rebonds), David Michineau (15 points et 4 rebonds) et Jonathan Rousselle (12 points et 7 rebonds).

Les 3 800 spectateurs de La Meilleraie ont craint alors que le scénario du match face à Nanterre où CB s’était fait remonter et dépasser après avoir mené de 25 points à la mi-temps allait se reproduire. Seulement si cette fois les Choletais se sont fait rejoindre (60-60), ils ont su donner le coup de rein final nécessaire pour l’emporter, 70-64.

Quel ballon d’oxygène pour Cholet! A l’inverse, la cote d’alerte est cette fois définitivement atteinte du côté du champion de France en titre qui est désormais à deux victoires des non relégables. Les changements opérés depuis le début de saison à l’Elan n’ont pour l’instant pas apporté leurs fruits. Darrin Dorsey (1/7 aux tirs), Michael Gelabale (4 d’évaluation) et Khalid Boukichou (11 points mais 5 d’éval) n’ont pas été transcendants hier soir.

Le coach Jean-Denys Choulet ne pouvait que constater les dégâts:

« On voulait faire quelque chose ici contre une équipe juste devant nous pour se sortir de ce début de saison catastrophique », a t-il commenté en conférence de presse, propos rapportés par Ouest France. « Je pensais que tout le monde avait compris qu’il fallait attaquer le match comme Cholet l’a attaqué, avec cinq guerriers qui avaient envie de manger l’adversaire. Mais je m’aperçois que des guerriers, il n’y en a pas beaucoup. On a dit les choses clairement avec les joueurs. Je suis prêt à aller voir le président pour lui dire que si mon départ permet de sauver l’équipe et le club, je le lui proposerai. »

Photo: FIBA Europe

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