Avant l'Elan Chalon et les Mets, Jean-Paul Besson était le cooach de Bandol en Nationale 3 et c'est ce qui a incité Var Matin a demandé de ses nouvelles.
"J’espère perdurer dans ce milieu le plus longtemps possible malgré la pression de feu que l’on a sur les épaules quand on entraîne au plus haut niveau. J’adore et je vis pour le basket !" lance celui qui confie que ces deux saisons avec Vincent Collet sont retranscrites dans quatre énormes classeurs.
Après 18 matches, Boulogne-Levallois ne compte que deux victoires, soit quatre de moins que Roanne qui est le dernier non-relégable. La Pro B est-elle encore évitable ?
"Ce sera compliqué. Les joueurs sont dans une situation difficile et délicate. Ils ont tendance à s’énerver en raison bien sûr de notre classement. Ils sont pour le moment dans le " moi je ", le " nous " n’existe pas. Le groupe dont je dispose est de qualité, il est réceptif, cela passera par le travail et la défense si l’on veut s’en sortir," estime t-il.
A propos de son staff, Jean-Paul Besson explique :
"Il est important à mes yeux de s’entourer de gens de confiance. Earvin Schneider, cela peut paraître surprenant car il arrive de Lorgues où il entraînait la Nationale 3. On s’est connu à Chalon, c’est un spécialiste de la vidéo, il connaît parfaitement le basket et c’est aussi un énorme bosseur. Quant à Stéphane Dumas, il était à la tête de la sélection du Maroc. On se connaissait depuis un petit moment et on a beaucoup échangé lorsque les Mets jouaient l’Eurocup. Il était à cette époque l’assistant de Gran Canaria [Espagne]. Il est mon premier assistant et sera en charge du travail individuel. Il m’aidera également à la préparation des entraînements et des matches."
Jean-Paul Besson est par ailleurs le père d'Hugo qui a fait une saison aux Mets après un séjour en Australie.
"Il a signé cette saison au FMP Belgrade (12e de Ligue adriatique). Après ses opérations aux hanches, il est revenu grâce à sa grande force de caractère. Il apprend la rigueur serbe. Là-bas, le mental est primordial. Sa priorité est d’avoir du temps de jeu dans une équipe moins cotée. C’est selon moi indispensable pour un jeune de son âge (22 ans) de jouer plutôt que de rester sur le banc dans de grosses écuries. On communique tous les jours."