Dernière victoire en date: un quart de finale de Leaders Cup contre Strasbourg. En championnat, après les échecs face à Boulazac et Nanterre, l’ASVEL a mis de nouveau genou à terre hier soir à Dijon (89-92). Le bilan est de 11 victoires pour 12 défaites. Les Villeurbannais sont dans le ventre mou de la Jeep Elite. Très insuffisant pour le plus gros budget de la division et le club qui rêve d’être intégré sur sa bonne mine à l’Euroleague. Autre constat: après un semblant de « choc psychologique », le remplacement de JD Jackson par TJ Parker n’a rien changé. Le frère du président présente une bilan tout juste équilibré toutes compétitions confondues, 7-7.
L’ASVEL a fait la course en tête (15-24) puis est revenue au score alors que la JDA menait de huit points à quatre minutes de la fin du match. Mais comme à Nanterre, elle a flanché dans le money time.
Après avoir été sanctionné pour avoir pris ses aises avec le règlement intérieur, le meneur John Roberson a rendu une bonne copie (12 points, 8 passes) mais a manqué un flotteur qui aurait remis les deux équipes à égalité à 88. Le pivot Darryl Watkins a été quant à lui transparent: 0 point et 2 rebonds en 12 minutes.
Avec sept joueurs à 10 et plus à l’évaluation, la JDA a gagné en équipe. Sa bonne adresse aux lancers (15/18) a été déterminante alors qu’elle a été légèrement inférieure dans la majorité des autre secteurs.
« Les joueurs ont tout donné, une fois de plus, comme à Monaco. Mais la pièce est tombée cette fois du bon côté », a commenté le coach dijonnais Laurent Legname en conférence de presse, propos rapportés par Le Bien Public. « Le début de match est un peu bizarre, on était un peu derrière, mais on a su recoller à 37-37 avant de faire de petites erreurs pour basculer à 5 points à la pause. On fait un troisième quart temps excellent offensivement, mais l’ASVEL également. On prend alors un matelas dans le quatrième, mais l’ASVEL met alors de gros shoots, ne loupe plus un panier, et heureusement le dernier tir de Slaughter ne rentre pas. »
En Jeep Elite, tout est possible y compris que le 8e de la saison régulière soit champion de France. Attendons donc le résultat des playoffs pour avoir un jugement définitif sur l’ASVEL… Si playoffs, il y a. Le prochain adversaire des Villeurbannais, c’est Chalon. Une équipe qui, elle, est dans une excellente dynamique et qui pourrait très bien finalement faire partie du top 8 final.
Photo: Alpha Kaba (Eurocup)