Avec cinq victoires sur ses six derniers matchs et un 13e succès cette saison acquis avec la manière sur le parquet de Bourg-en-Bresse mardi soir (78-96), Dijon, actuellement 5e de Jeep Elite, a déjà réussi sa saison. Une semaine avant que la JDA ne retrouve Pau-Lacq-Orthez, l’autre outsider en grande forme en ce moment (également cinq succès en six matchs dont une victoire de prestige contre Limoges) , la LNB a consacré un entretien « Grand Format » à l’entraîneur dijonnais Laurent Legname.
Ce dernier a notamment salué la philosophie offensive mise en place dans le groupe par rapport à la saison dernière et les paris réussis cet été comme le recrutement de Valentin Bigote, finaliste des Playoffs d’accession de Pro B la saison dernière avec l’Hermine de Nantes.
« C’était une volonté parce que l’année dernière, on a vraiment souffert de notre manque de talent en attaque. On avait beaucoup de shoots ouverts qu’on ne concrétisait. Dans le recrutement, on s’est attaché tout simplement à prendre des joueurs qui marquent des paniers. Tu as beau travailler la défense, le basket reste un sport d’adresse. Si tu n’es pas capable de marquer, tu ne peux pas gagner (…). C’est pour cela par un exemple qu’on a pris un joueur comme Valentin Bigote. Je le suivais depuis longtemps. Tout le monde disait « il ne peut pas défendre, il ne peut pas jouer. » J’étais sûr et certain qu’il allait s’adapter parfaitement à la Jeep® ÉLITE parce qu’il a un talent offensif indéniable. Ensuite, Rion Brown a toujours tourné à 40% à trois-points. On savait que Sulaimon était un attaquant. Ryan Pearson a un sens du panier extraordinaire. Mon job était d’essayer de les faire défendre. Mais quand tu as l’état d’esprit, tout le monde peut défendre dans un collectif. «
Sur la même longueur d’ondes avec Axel Julien
Le coach dijonnais est également revenu sur la sortie de son capitaine, Axel Julien, début février au sujet des nombreuses attentes autour du club qui n’est pourtant que le 16e budget de Jeep ELITE.
Il a vraiment joué son rôle de capitaine, pour protéger le groupe. Il faut avoir des c…. pour dire ça. Cela démontre l’intelligence et la maîtrise qu’a Axel maintenant sur le championnat. C’est vrai qu’on a l’ambition, même avec notre petite masse salariale, de jouer les playoffs parce qu’on est des compétiteurs. C’est normal. Mais ce que voulait dire Axel, c’est qu’on faisait le maximum, qu’on donnait tout, mais qu’à un moment, quand on joue des armadas comme Strasbourg, on a beau tout faire, on a beau travailler, ça ne passe pas. On était 11e ou 12e à cette période (9v-10d après Cholet), on n’était pas non plus dernier. C’est ça qu’il voulait dire. On est au-dessus de la logique économique. On va tout faire pour y rester voire plus. Mais à un moment, il faut remettre les choses dans leur contexte. Quand on voit des clubs comme Chalon, Gravelines, l’ASVEL, on peut se dire qu’on fait une saison très satisfaisante.
A noter qu’Axel Julien s’est également comporté en capitaine sur le terrain mardi soir à Bourg-en-Bresse puisque c’est lui qui a totalement relancé son équipe, malmenée en première mi-temps, en inscrivant deux paniers à 3 points coup sur coup puis en délivrant deux passes décisives qui ont mis la JDA sur les bons rails.
L’entretien en intégralité à retrouver ici