Myriam Djekoundade a fait un cœur pour remercier la foule et la sono a envoyé du Jean-Jacques Goldman. L’équipe de France venait de faire tomber l’Australie, 18 à 16, sur un panier à deux points en prolongation de Marie-Eve Paget.
Après chaque match, les joueuses ont rendez-vous avec les médias dans une zone mixte située en plein air et elles s’acquittent toujours de la tâche avec beaucoup de professionalisme, même quand il y a des sanglots dans la voix pour Laëtitia Guapo puisque les Bleues finissent à la 8e et dernière place avec deux victoires pour cinq défaites. Cet ultime succès face à l’Australie rend t’il l’élimination plus douce ou encore plus amère ?
« C’est une super question », répond Marie-Eve Paget. « Je n’ai pas encore analysé mon cœur pour vous dire ce qu’il ressent à l’heure actuelle. Ça va l’adoucir un petit peu. C’était ce qu’on s’était fixé comme objectif de remporter ce dernier match, de finir par une victoire, pour nous, pour le groupe qui nous a suivi, pour les fans qui ont été exceptionnels toute la semaine. Oui, ça va adoucir un peu la peine mais elle restera vive un moment parce qu’on n’était pas venu pour ça, pour perdre en poule. On était venu pour monter sur la plus haute marche et c’est un échec total. Oui, c’est dur, c’est la dure loi du sport. Et c’est pour ça que notre sport est incroyable, tout peut basculer en une fraction de seconde. »