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Jorge Garbajosa, président de la fédération espagnole : « la figure de Laia est éternelle »

« L’EuroBasket a été très difficile, mais totalement différent des Jeux. L’EuroBasket à domicile, avec les cas de COVID, a flanché dès le départ. Ici, nous avons très bien joué au basket, lors des trois premiers matchs, elles ont battu une équipe qui est en demi-finale (NDLR: la Serbie, 85-70)…, » a

« L’EuroBasket a été très difficile, mais totalement différent des Jeux. L’EuroBasket à domicile, avec les cas de COVID, a flanché dès le départ. Ici, nous avons très bien joué au basket, lors des trois premiers matchs, elles ont battu une équipe qui est en demi-finale (NDLR: la Serbie, 85-70)…, » a commenté le président de la fédération espagnole, Jorge Garbajosa.

A propos de la défaite contre la France (64-67), Garbajosa met en exergue une qualité première des Bleues:

« La France a un niveau physique très élevé, qui nous fait souffrir, et pourtant l’équipe a été de l’avant, a joué à la limite de ses forces. C’est vrai qu’elles ne nous ont pas laissé jouer comme nous l’aimons à cause de cette capacité physique qu’elles ont, mais même ainsi, nous avons pratiquement eu le ballon pour gagner ».

Visiblement le président de la fédération espère que son équipe nationale pourra bénéficier d’une invitation pour la Coupe du Monde 2022 en Australie:

« Nous allons avoir une année où nous n’allons pas jouer, mais dès le premier instant la direction sportive cherche des alternatives de compétitivité mais aussi de continuité. Il y a Alba (Torrens), Cristina (Ouvina), Laura Gil, qui prendront les devants en tant que vétérans et elles sont également des actrices clés pour aider les jeunes femmes. J’aimerais qu’on puisse être à la Coupe du monde, bien sûr, j’aurais aimé le mériter sur le terrain, mais il y a des alternatives et on y travaille. »

Jorge Garbajosa a eu également un mot à l’adresse de Laia Palau, qui a mis fin à sa carrière internationale, à 41 ans:

« Ici il ne s’agit pas de mettre n’importe qui au-dessus de n’importe qui, mais la figure de Laia est éternelle, Pau bien sûr aussi, mais Laia illustre pour moi la résurgence ambitieuse du basket féminin, la montée en qualité, l’ambition, la visibilité… Elle va nous manquer et ce qui me rend triste c’est qu’elle n’a pas pu s’en aller comme elle le mérite. Mais le sport c’est comme ça. Les fins hollywoodiennes se passent à Hollywood, la vie parfois… ».

Photo: Laia Palau (FIBA)

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