Le patron de la puissante fédération espagnole a donné une conférence de presse hier matin. La liste de la sélection espagnole pour la Coupe du Monde ne sera pas donnée avant la fin de la saison de ligue espagnole mais les sujets chauds du moment ont été abordés, notamment l’indispensable coordination entre les acteurs du basket européen et les problèmes de calendrier pour 2020.
Son élection au bureau de FIBA Europe ?
C’est un honneur et un privilège d’avoir été élu avec un haut pourcentage comme cela au bureau de la FIBA Europe. Les relations avec le nouveau secrétaire général de la FIBA Andreas Zagklis sont exceptionnelles. La cerise sur le gâteau, c’est que sa première visite officielle s’est faite chez nous, dans notre maison en Espagne. On travaille ensemble à défendre les ligues nationales et les équipes nationales. Notre objectif, c’est de continuer à travailler, à parler, à débattre et à négocier parfois, pour le bien du basket. Et on va continuer à travailler ainsi.
Le problème de calendrier en 2020, avec notamment la fin des playoffs ACB, le tournoi préolympique et la saison d’Euroleague ?
Concernant ce dossier, la FIBA a semble-t-il fait un premier pas dans l’intérêt général de tous en retardant la tenue des rassemblements des équipes nationales avant le tournoi préolympique (dont les dates sont définies par le Comité International Olympique) de façon à préserver à la fois les ligues nationales et les équipes nationales. Il y a de la place pour tout le monde. Et il s’agit d’une question qui ne concerne pas seulement l’Espagne mais toutes les sélections qui comptent sur des joueurs qui évoluent dans des équipes espagnoles. Je trouve que la FIBA et l’ACB ont montré de la bonne volonté dans la négociation. Pour s’asseoir et négocier, il faut avoir une certaine attitude, une véritable envie de trouver un terrain d’entente. Sans quoi c’est impossible. Or, le nouveau calendrier international a été approuvé à l’unanimité par toutes les organisations du basket, notamment européen, il y a déjà maintenant de nombreuses années.
L’attitude de l’Euroleague ?
Il y a de la place pour tout le monde, mais je n’ai pas du tout apprécié par exemple que le Final 4 de l’Euroleague s’installe au milieu des playoffs des ligues nationales. Moi, j’aime quand tout le monde travaille pour le bien du basket. L’Euroleague est une compétition qui, unilatéralement, sans demander à qui que ce soit, accroit le nombre de ses équipes, sans aucun critère connu. Elle doit absolument se coordonner avec les autres. L’Euroleague ne peut pas prendre les décisions qui l’arrangent seule dans son coin. L’ACB a une attitude positive et veut négocier, la FIBA a fait l’effort et les fans je crois comprennent qui fait quoi aujourd’hui. Il faut absolument une envie de coopérer et de travailler pour le bien des joueurs. Rappelez-vous par exemple ce qu’a dit Rudy (Fernandez) à propos du match pour la 3e place au Final 4 de l’Euroleague cette année.