Julie Allemand (1,74 m, 28 ans) avait manqué les Jeux Olympiques de Paris en raison d'une blessure musculaire alors qu'elle était tout juste remis d'une opération à la cheville. Cette fois, l'ancienne meneuse de l'ASVEL est apte au service mais il lui a fallu obtenir le feu vert des Los Angeles Sparks avec lesquels elle a disputé 8 matches en toute discrétion (2,8 points et 2,6 passes).
"Mon souhait a toujours été de jouer en équipe nationale cet été, explique t-elle à La Dernière Heure. Cela avait d'ailleurs discuté avec les Sparks avant que j'arrive là-bas. Mais après ma blessure et l'opération prise en charge par le club, cela a été un petit peu plus compliqué. J'étais aussi beaucoup en contact avec Julie (Vanloo) pour voir comment ça se passait de son côté. Ce n'est jamais évident, parce qu'ils arrivent quand même à te mettre un peu le doute dans la tête. Il y a aussi eu pas mal de négociations par rapport à ma date de départ. Mais je suis contente d'être restée sur ma décision. C'est ce dont j'avais besoin pour retrouver mon jeu et la confiance."
La Belgique va ainsi disposer de toutes ses joueuses au contraire de la France, de l'Allemagne et de l'Espagne, et peut légitimement faire figure de favorite.
"Bien sûr qu'on veut défendre notre titre. L'objectif minimum est d'aller chercher une médaille, ça c'est certain. Si on rentre sans médaille, on considérera cela comme un échec. Mais il ne faut pas croire que ce sera facile parce que l'équipe est au complet. Il va falloir qu'on retrouve un certain équilibre avec Kyara, Julie et moi qui rejoignons un groupe qui a effectué toute la préparation ensemble. Cela demandera peut-être un petit temps d'adaptation."
La Belgique est dans le groupe C avec le Monténégro, le Portugal et la République tchèque.
