Sur les 6 premiers matches de WNBA, Julie Vanloo a eu droit à 18 minutes de temps de jeu moyen pour 4,5 points et 3,2 passes décisives. Par ailleurs, elle est une pièce indispensable dans le dispositif des Belgian Cats et son absence - plus celle de Julie Allemand - s'est fait cruellement sentir lors des matches à Brest contre la France.
La Flamande a expliqué à Sporza la raison de son choix d'interrompre sa saison dans la ligue américaine.
« Ce fut une décision difficile », admet-elle. « Le cœur savait ce qu'il voulait, mais la raison était plus complexe. On doutait depuis des mois de la meilleure décision à prendre pour l'avenir. Plus le championnat d'Europe approchait avec les Cats, plus l'envie de jouer prenait de l'ampleur. Je sentais que ma place était au championnat d'Europe. Mon cœur bat pour l'équipe nationale et mon pays. À mes yeux, il n'y a rien de plus beau que de jouer pour la Belgique. Il s'agissait ensuite de faire le changement et d'en accepter les conséquences. »
Le risque, c'est d'être écartée à l'avenir des Valkyries comme d'autres joueuses internationales.
« Quand j'ai entendu ça, je me suis dit : "Oh, est-ce que je dois suivre maintenant ?" Mon équipe ne m'a pas mis la pression et m'a laissé le choix, mais on sait au fond de soi qu'il pourrait y avoir des conséquences. Je suis convaincue d'avoir fait le bon choix et je peux en assumer les conséquences. S'il n'y a bien sûr aucune conséquence, ce serait le scénario idéal. »
Julie Vanloo voue un véritable amour pour la sélection nationale et se veut conquérante.
« Je n'oublie jamais d'où viennent les meilleurs moments. Il n'y a rien de plus beau que de remporter une médaille pour son pays. Nous allons au championnat d'Europe en tant que championnes en titre, alors on emporte cette fierté avec soi. »