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L’Espagne peut-elle battre les Etats-Unis ?

Une semaine après le sacre au championnat d’Europe et le niveau de jeu hallucinant de la finale face à la France, la question est sur toute les lèvres : l’Espagne peut-elle battre les Américains l’an prochain aux Jeux Olympiques ? On se souvient tous que les désormais double champions d’Europe n’éta

Une semaine après le sacre au championnat d’Europe et le niveau de jeu hallucinant de la finale face à la France, la question est sur toute les lèvres : l’Espagne peut-elle battre les Américains l’an prochain aux Jeux Olympiques ?

On se souvient tous que les désormais double champions d’Europe n’étaient pas loin en 2008 de créer l’exploit lors de la légendaire finale de Pékin. Mais quelques éléments ont changé depuis, notamment l’effectif de la Roja et jamais elle n’a semblé aussi forte.

Basket Europe vous donne les points essentiels d’une éventuelle victoire face aux Américains.

Le jeu intérieur

C’est la grande force du jeu espagnol, le secteur intérieur. Les frères Gasol, Pau et Marc, en plus de Serge Ibaka, cela vous donne la meilleure raquette du monde. Les Américains ne peuvent pas présenter une opposition aussi forte. Dwight Howard est probablement au niveau mais derrière et dans un contexte FIBA, aucune chance de rivaliser.

La verticalité de cette raquette est prodigieuse. Que ce soit en mobilité offensive ou défensive ou en physique, c’est l’une des triplettes les plus impressionnante de l’histoire du basket international.

Ibaka apporte la touche physique et intense qui manque aux Gasol, même si Marc a du répondant. Mais les forces des frères Gasol sont autres : le jeu de passe, la hauteur, le toucher… En clair pas question de mettre des hybrides dans cette raquette, type Carmelo Anthony ou Lebron James. Pour espérer contenir ce monstre à trois têtes, il faut des intérieurs de métier, et pas des ailiers qui rendent des coups de main en 4.

Le duo Juan Carlos Navarro – José Calderon

A lui seul, il est un danger, capable de retourner un match. Navarro est avec Milos Teodosic, le meilleur joueur évoluant en Europe. Shooteur de folie, il peut aussi pénétrer pour son flotteur. Il se glisse dans les écrans des grands et peut shooter à toute les distances. Impossible de faire l’impasse sur lui et surtout un joueur trop grand pourrait souffrir face à lui.
À la mène, Calderon, souvent insupportable sur le terrain, il est néanmoins essentiel. Quand il est dans son match, l’Espagne est quasi-invincible. Il impose une pression défensive que l’on a jamais vu de sa part, surtout en NBA, il peut mettre quelques shoots et surtout délivrer des caviars à Navarro.

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L’animation offensive

Avec une peinture aussi fournie et des extérieurs de cette qualité, le jeu espagnol est huilé. Leur animation offensive est parfaite et cohérente, alternant le jeu intérieur-extérieur. Face à la grosse pression américaine, une certaine précision en attaque est requise. Pour un, ne pas perdre trop de ballon et deux, ne pas donner de contre attaque aux américains.

Leur jeu est basé sur beaucoup d’écrans et une relation poste haut – poste bas très intéressante et très efficace entre les deux Gasol. Avec cette fameuse verticalité, cette situation est très difficile à défense, surtout lorsque les défenseurs sont plus petits, ce qui est quasiment toujours le cas.

Conclusion

Même si les Etats-Unis se présentent avec la meilleure équipe possible, l’Espagne, comme en 2008, est capable sur un match de créer la surprise. Les présences annoncées de Kevin Durant et de Blake Griffin pourraient être de sérieux renforts pour les Américains mais il n’y aura que 12 places, et le sélectionneur fera forcément des malheureux. Il faudra donc choisir entre de fortes individualités ou le collectif, et Team USA devra donc trouver le juste milieu pour contrer une Espagne au collectif impeccable.

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