La Betclic Elite en 4e position des ligues européennes

Eurohoops indique que les principaux critères retenus sont la compétitivité des équipes participantes, la "marge de surprise", les budgets, la qualité des effectifs et les perspectives de croissance et aussi les contrats TV. Et c'est dans ce secteur que la Grèce supplante la ligue française.

"Après la plus grande crise financière d'Europe, qui a perturbé le pays pendant plus de dix ans, la Grèce, du moins en matière de basket-ball, est de retour pour de bon. C'est un paradoxe qui devrait inciter tous les autres pays, plus grands, à intensifier leurs efforts. Ce n'est pas seulement dû au fait que, dans un championnat à 13 équipes, neuf clubs évoluent en Europe et sont considérés comme des prétendants au titre au niveau continental. Il ne s'agit pas seulement du Panathinaikos et de l'Olympiakos. Les chiffres financiers sont bien supérieurs à ceux des autres championnats nationaux. Le championnat en est actuellement à la deuxième année d'un contrat de trois ans de 20 millions d'euros avec la télévision nationale grecque (annoncé après le classement de l'année dernière). De plus, le championnat a obtenu des sponsorings annuels de 7,5 millions d'euros, portant le total des revenus annuels à environ 15 millions d'euros. Pour simplifier, chacun des 13 clubs reçoit au moins 700 000 euros directement de la ligue, car des bonus sont liés au classement et aucun autre championnat national n'offre actuellement ce type d'incitations", écrit Eurohoops.

Pour ce qui concerne la Betclic Elite, voici le commentaire :

"La France reste dans le Top 5, avec trois clubs d'Euroleague (Monaco, Paris, ASVEL), une présence très dynamique dans les compétitions européennes et des tonnes de talents nationaux qui alimentent même la NBA. Cependant, après le nouveau contrat télévisuel avec DAZN, qui a assuré la stabilité de la ligue jusqu'en 2029, la direction doit s'efforcer de maintenir l'intérêt du grand public, largement dominé en France par Victor Wembanyama et les Spurs et de générer davantage de revenus. Bien que les chiffres officiels du contrat avec DAZN n'aient pas été annoncés, selon des sources d'Eurohoops, le prix des droits télévisés de la ProA (sic) française s'élève à seulement 1,5 million d'euros par an."