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La colère de François Gomez, le coach de Tarbes

Lors de la défaite de son équipe à Charleville-Mézières (73-53), le coach tarbais François Gomez était privée de trois joueuses internationales et il a fait part de son fort mécontentement.

©TGB

Dominique Malonga, Carla Leite et Marie-Paule Foppossi s'étaient blessées en novembre alors qu'elles portaient le maillot de l'équipe de France. Le bureau fédéral avait accepté de reporter le match face à Charleville au grand dam des autres clubs mais le CNOSF a demandé à ce qu'il soit joué sans les trois internationales.

« Sans remettre en cause la qualité de l'équipe de Charleville-Mézières, c’est la victoire de gens qui ont décidé d’interdire à trois de mes joueuses de jouer. Depuis quand on interdit à des gens de travailler et pour quelles raisons ? Il faudra me l’expliquer un jour ou l'autre même si nous, on a appliqué la décision pour laquelle on n'était pas partie prenante. C’est quand même embêtant d'empêcher les gens d'aller faire leur travail alors qu’ils ne sont pas responsables. La responsabilité de leur absence ne leur appartient pas.»

Le coach tarbais a ajouté :

« Je suis surpris après le tollé de l’ensemble des onze autres clubs français sur l’iniquité de la décision prise à l’époque (NDLR: le report du match). Pourquoi ces mêmes clubs ont accepté l’iniquité du match d'aujourd'hui ? Je suis frustré de ne pas pouvoir sur le terrain du sport exprimer ce que nous faisons à Tarbes, ce que font les joueuses, le travail qui est fait pour des raisons qui m’échappent (...) C'est un coup à ne plus aller en équipe de France, il ne faut plus y aller. Je le dis aux joueuses : n'y allez plus puisque si vous donnez trop à l'équipe de France, à un moment vous allez être sanctionnées et on ne va pas vous laissez jouer. N'y allez plus ! Et je ne remets pas en cause la Fédération puisqu'en l'occurence ce n’est pas elle qui a pris la décision... »

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