Dans une lettre ouverte, l’ESSM Le Portel, actuellement lanterne rouge de Jeep Elite, demande de l’indulgence à ses supporters et de ne pas injurier le club et l’équipe masqués sur les réseaux sociaux:
« Lorsque l’ESSM a accédé à l’élite du basket français, bon nombre de personnes s’exclamaient déja que ce ne serait que pour une saison, tout comme les équipes boulonnaises en basket au football en leur temps.
Trois ans après, gardons-le à l’esprit, les Portelois sont toujours au plus haut niveau du basket français : à la dernière place en cette treizième journée certes, mais bon nombre d’équipes n’auront jamais l’honneur d’évoluer dans ce championnat.
Cette saison, trois descentes viendront casser les rêves de supporters, de staffs, de joueurs, de dirigeants… le fait de jouer en Pro B n’est pas une sinécure, c’est un honneur pour les 18 équipes qui y évoluent et le graal pour les 28 équipes qui souhaiteraient y accéder ! Mais ce n’est pas le but ultime de l’ESSM.
Question de budget, de recrutement, d’hommes… nul n’a la solution, un mélange de tout cela sans doute.
- le compteur extérieur ne se débloque pas? La saison dernière non plus les vert et blanc n’ont pas trouvé la clé, hormis à FOS, victoire indispensable pour le maintien.
- que dire de ces défaites rageantes à Dijon (de trois points) et à limoges (d’un point)
- et si Benoit et Jonathan n’avaient pas été blessés, en même temps, en ce début de saison, la date imposée par la LNB pour le derby aurait pu être un jour de victoire
- et si Alexander n’avait pas eu cette blessure depuis le début de semaine, la rencontre d’hier aurait certainement eu une autre issue.
- et avec deux victoires de plus, l’ESSM flirterait avec la dixième place aujourd’hui…
Mais avec des si… Cette dix-huitième place aujourd’hui doit provoquer une réaction : Quand on est au fond de la piscine, soit on donne l’impulsion pour remonter, soit on meurt … Il est très facile de jeter son fiel via les réseaux sociaux, encore plus sous un pseudonyme. Très facile de donner des leçons, de cracher sur les joueurs, le staff, le président…
On peut donner son ressenti, son avis, il faut être irréprochable dons son quotidien, dons son travail pour se sentir le droit de juger !
Pour donner cette fameuse impulsion, l’ESSM a besoin d’êrre entourée, soutenue et pas mise à mort.
Même derniers, ces hommes, ces sportifs de haut niveau, ces champions vont tirer les leçons et réagir pour le futur…