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La places des U21 en Europe: les meilleurs joueurs

Pour cet article final sur la place des U21 en Europe, voici le « palmarès » des meilleurs jeunes joueurs du continent.

Pour cet article final sur la place des U21 en Europe, voici le « palmarès » des meilleurs jeunes joueurs du continent.

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Après nous être intéressés aux championnats selon leur degré d’implication dans la formation des joueurs de 21 ans et moins puis aux équipes européennes faisant le plus confiance à ces mêmes U21, il est temps, pour conclure cette étude, de dresser un « palmarès » (basé sur l’étude statistique, il ne reflète pas forcément totalement le « potentiel » des uns et des autres) des meilleurs joueurs U21 évoluant en Europe.

Pour commencer, voyons par classe d’âge quels sont les meilleurs, espoirs en devenir ou joueurs déjà confirmés.

2003

Quatre joueurs seulement nés en 2003, et donc âgés de 15 à 16 ans au début de la saison 2018-2019, ont eu l’occasion d’entrer en jeu dans l’une ou l’autre des compétitions que nous avons étudiées. Aucun n’a eu plus de 4 matchs pour s’exprimer, mais deux ont eu droit à des minutes, dans des contextes différents. Dans le championnat serbe, Stefan Stefanovic (Beovuk, Serbe) a ainsi eu droit à 22,5 mn de jeu en quatre matchs, pour 8,0 pts et 5,8 d’éval. Remarquable même si la KLS n’est pas de très haut niveau dans sa première phase. Quant à Lefteris Mantzoukas (Patras, Grec), s’il présente des stats vierges en championnat grec (4,0 mn sur trois matchs), son coach lui a donné deux fois 14,4 mn en BCL, pour 3,5 pts et 3,0 d’éval. Pour sa part, Fedor Zugic (Buducnost, Monténégrin) n’est pas entré en jeu en Ligue Adriatique mais a eu droit à quelques secondes en Euroleague, sans apport statistique. Citons également Tomislav Ivicic (Sibenik, Croate) qui, en trois matchs de ligue croate et 5,2 mn de temps de jeu moyen, a généré 1,3 pt et 3,0 d’éval.

En se basant sur ces stats réalisées sur un très petit nombre de matchs, impossible de dégager une hiérarchie. D’autant que rien ne permet de prévoir comment évolueront ces adolescents dans les années à venir. Qu’ils aient déjà pu entrer en jeu est déjà en soi une forme d’exploit.

2002

Des joueurs de 16 ans (voire pour certains 15 en début de saison) capables de jouer dans un championnat professionnel, il n’y en a forcément pas beaucoup. Au total, sur l’ensemble des compétitions (championnats et coupes d’Europe) de notre étude, 16 de ces très jeunes gens ont eu droit à au moins une entrée en jeu. Et seuls trois d’entre-eux ont eu un minimum de temps de jeu, dont deux très gros prospects. Outre le Croate Filip Bjelanovic (Hermes, championnat croate, 7 matchs, 9,2 minutes, 7,3 points, 6,4 d’évaluation), prometteur mais se produisant dans un championnat mineur, les deux autres évoluent en effet dans de plus solides écuries et laissent déjà entrevoir les joueurs qu’ils seront sans doute dans le futur. Roko Prkacin (Cibona Zagreb, Croate, 8 matchs, 13,2 mn, 7,5 pts, 9,3 d’éval) réalise déjà de belles stats dans son championnat domestique mais a, logiquement, plus de mal en Ligue Adriatique : 8,0 mn, 2,2 pts, 2,8 d’éval en 5 matchs. Et il est le MVP du dernier championnat d’Europe U16. Quant à Usman Garuba, le phénomène espagnol qui a régné sur les compétitions U16 européennes (MVP en 2016, à… 14 ans !), ses rares apparitions au sein de l’équipe première du Real Madrid n’ont pas manqué d’impressionner : en 9 mn (2 matchs), il a produit 4,5 pts et 8,0 d’éval. On ne serait pas étonné qu’il occupe une place importante dans la rotation madrilène dès la prochaine saison…

Quant à départager Prkacin et Garuba, cela semble pour l’heure impossible tant la façon dont les deux joueurs vont évoluer n’est pas prévisible. Ils devraient devenir très forts, mais jusqu’à quel point ? Donc, pour l’heure, ils sont à nos yeux ex-aequo.

MVPs : Roko Prkacin (Cibona Zagreb) et Usman Garuba (Real Madrid)

2001

Si les générations 2002-2003 sont logiquement très peu représentées, leurs aînés nés en 2001 trouvent, pour certains, leur place dans les principaux championnats européens, même s’ils sont encore peu nombreux à bénéficier d’un temps de jeu intéressant. Après tout, ces joueurs ont commencé la saison à 16 ou 17 ans…

Au total, ce sont 62 joueurs nés en cette année 2001 qui ont eu le droit d’entrer au moins une fois en jeu. Mais ils ne sont « que » 16 à avoir pu grappiller quelques responsabilités (voire plus). Selon les pays, ces U17 ont eu plus ou moins leur chance. Ainsi, en Italie, ce sont pas moins de 11 joueurs de 2001 qui sont entrés en jeu, mais aucun plus de 4 mn sur 4 matchs. De même, en Turquie, neuf 2001 ont subi un sort identique. À l’opposé, les clubs serbes ont aligné dix 2001, dont sept ont eu droit à un temps de jeu conséquent. Et, à un niveau plus élevé, deux des cinq Français de cette génération à être entrés en jeu ont pu montrer ce qu’ils savaient faire avec régularité, les bien connus Théo Maledon (LDLC Asvel) et Killian Hayes (Cholet, 26 matchs, 19,9 mn, 6,9 pts, 8,1 d’éval).

Si l’on se concentre sur les cinq 2001 les plus « rentables » dès aujourd’hui, on constate que nos deux « petits » Français figurent dans le lot, accompagnés de l’Allemand Franz Wagner (Alba Berlin, 11,2 mn, 4,3 pts et 5,2 d’éval en 19 matchs de BBL allemande et 2,5 pts, 2,4 d’éval en 9,2 mn sur 20 matchs d’Eurocup), Deni Avdija (Maccabi Tel-Aviv), entré 20 fois en jeu en Winner League israélienne (9,4 mn, 2,4 pts, 1,3 d’éval) et 8 fois en Euroleague (6,2 mn, 3,9 pts, 3,0 d’éval) et Tarik Biberovic (Fener, Bosno-Turc, 5,5 mn, 3,2 pts et 2,8 d’éval en 5 matchs d’Euroleague).

Mais le MVP de cette classe d’âge est sans conteste Théo Maledon, devenu en quelques mois un joueur majeur du leader de la Jeep Élite et d’un quart de finaliste d’Eurocup : 16,9 mn, 7,2 pts et 8,1 d’éval en 25 matchs en France, 17,5 mn, 7,1 pts, 6,6 d’éval en 18 matchs européens.

MVP : Théo Maledon (LDLC Asvel)

2000

Plus âgés, les joueurs nés en 2000 sont logiquement plus représentés que leurs cadets. Ainsi, ils ont été 116 à entrer au moins une fois en jeu et 34 à disposer d’un vrai temps de jeu. Avec une nouvelle fois un petit cocorico chauvin : hormis les championnats de l’ex-Yougoslavie (Croatie, Serbie et Ligue Adriatique, avec respectivement 6, 5 et 7 joueurs de cette classe d’âge ayant du temps de jeu), la Jeep Élite est le championnat qui donne le plus de possibilités à ces jeunes de 17-18 ans avec l’ACB espagnole : trois joueurs pour chacune de ces ligues (Mathis Dossou-Yovo, Karlton Dimanche et Sekou Doumbouya pour le championnat français).

Plusieurs de ces joueurs bénéficient d’ores et déjà de responsabilités importantes, qu’ils rentabilisent au mieux. En Espagne, Carlos Alocen (Saragosse) passe 14,0 mn sur le terrain (24 matchs) pou 5,1 pts et 5,5 d’éval. En Lituanie, Rokas Jokubaitis (Zalgiris Kaunas) joue 12,2 mn (20 matchs) pour 5,5 pts et 5,1 d’éval ainsi que 6,3 mn (10 matchs) pour 2,9 pts et 2,3 d’éval en Euroleague. Son compatriote Deividas Sirvydis (Rytas Vilnius) affiche 15,0 mn (24 matchs) pour 5,5 pts et 5,0 d’éval en LKL et 14,1 mn (17 matchs) pour 5,4 pts et 4,8 d’éval en Eurocup. En VTB League, Nikita Mikhailovskii (Avtodor) a droit à 15,1 mn (23 matchs) pour 5,6 pts et 5,9 d’éval alors que Jonas Mattiseck (Alba Berlin, Allemand) joue peu en BSL (9 matchs, 13,3 mn, 3,8 pts et 3,6 d’éval) mais se rattrape en Eurocup : 14,1 mn (5 matchs), 7,4 pts et 8,0 d’éval. Citons également Luka Cerovina (OKK Belgrade en LKS serbe et MegaBemax en Ligue Adriatique, Serbe) : 21,5 mn (19 matchs), 9,3 pts et 10,5 d’éval en LKS, 13,8 mn (6 matchs), 4,5 pts et 5,2 d’éval en Ligue Adriatique. Ou Aleksander Balcerowski (Gran Canaria, Polonais) qui joue plus en Euroleague qu’en liga ACB ! : 12,2 mn (6 matchs) pour 3,0 pts et 3,0 d’éval en Europe contre 9,0 mn (4 matchs), 3,3 pts et 3,5 d’éval en ACB.

Restent les deux joueurs les plus rentables, dans des contextes très différents. Le premier évolue en Ligue Adriatique et en BCL, Luka Samanic (Olimpija Ljubljana, Croate). Dans la première compétition, il joue 15,4 mn (20 m.) pour 6,4 pts et 7,3 d’éval et 19,4 mn (12 matchs) pour 8,2 pts et 8,9 d’éval dans la seconde. L’autre est bien sûr Sekou Doumbouya (CSP Limoges), qui réalise 6,5 pts et 7,1 d’éval en 17,5 mn (19 m.) en Jeep Élite et 6,9 pts, 5,8 d’éval en 14,5 mn (8 m.) en Eurocup. La comparaison entre les deux profils semblant difficile, nous les classons ex-aequo.

MVPs : Sekou Doumbouya (CSP Limoges) et Luka Samanic (Olimpija Ljubljana)

1999

Drôle d’année que celle des 1999… Certes, ils sont plutôt nombreux à jouer (123 entrés en jeu, 58 ayant eu un vrai temps de jeu), mais cette classe d’âge n’a guère « inspiré » certaines compétitions : ils ne sont que deux 1999 à avoir des responsabilités en Allemagne contre trois 2000, un en Euroleague contre trois. Et, une fois ôtés les U20 qui évoluent dans les championnats de l’ex-Yougoslavie, ils ne sont plus que seize 1999 à entrer en jeu dans des championnats domestiques de manière régulière.

Avec qui plus est un rendement pas folichon, au point qu’il nous a été difficile de rassembler suffisamment de noms pour composer un cinq majeur. Si l’on met de côté les Toni Nakic (Sibenik, Croate), Mihailo Jovicic (OKK Belgrade, Serbe), Tadija Tadic (KK Mladost) ou Filip Barna (KK Subotica) qui gambadent en ligues croate et serbe en générant de 10 à 16 d’éval dans ces faibles championnats, il ne reste guère que cinq joueurs un tant soit peu intéressants dans cette classe d’âge (dont aucun Français). Darko Bajo (Cedevita Zagreb, Croate) joue 24,1 mn (15 m.) pour 9,6 pts et 10,7 d’éval en championnat croate, 7,0 mn (10 m.) pour 1,2 pt et 0 d’éval en Ligue Adriatique et 9,5 mn (8 m.) pour 2,5 pts et 2,1 d’éval en Eurocup ; Nikola Miskovic (MegaBemax, Serbe) passe 23,0 mn sur le terrain (22 m.) pour 11,6 pts et 9,7 d’éval en Ligue Adriatique ; Sehmus Hazer (Banvit, Turc) joue 15,5 mn pour 5,1 pts et 4,0 d’éval en championnat turc et 18,8 mn pour 7,5 pts et 6,8 d’éval en BCL ; Onuralp Bitim (Anadolu Efes, Turc) bénéficie de 11,4 mn (10 m.) pour 6,0 pts et 5,2 d’éval en BSL (mais ne joue pas en Euroleague) ; Georgis Kalaitzakis (Pana, Grec) se contente de 8 mn/match (15 m.) pour 3,4 pts et 2,3 d’éval en ligue grecque (et une fois 2 minutes en Euroleague). Bref, rien de bien enthousiasmant.

Si l’on s’arrêtait là, on pourrait parler de « classe d’âge perdue » pour les 1999. Mais il y a un joueur qui rattrape tout le reste, Goga Bitadze. Le Géorgien, prêté par le Mega Bemax à Buducnost Podgorica afin qu’il s’aguerrisse en Euroleague, a tout fracassé sur son passage, aussi bien en Ligue Adriatique (dont il a été élu MVP) que dans la meilleure coupe d’Europe (où il a été élu meilleur jeune). En ADA League (l’autre nom de la Ligue Adriatique), il « pèse » 15,6 pts et 19,0 d’éval en 23,8 mn sur 25 matchs, en Euroleague, il réalise 12,1 pts et 16,3 d’éval en 24,1 mn (13 m.) ! Bref, pas besoin de réfléchir, il est l’incontestable MVP de cette classe d’âge (mais pas seulement…).

MVP : Goga Bitadze (Buducnost Podgorica et Mega Bemax)

1998

Âgés de 19 ou 20 ans au moment de démarrer la saison, les joueurs nés en 1998 sont pour la plupart dans cette période charnière qui sépare les « espoirs » des joueurs confirmés. Certains approchent de leur « plafond de verre », d’autres commencent à entrevoir sérieusement un avenir en tant que joueur professionnel de haut niveau. Ce qui, dans de nombreux championnats, se traduit par le fait que l’on trouve moins de 1998 que de 1999 entrés en jeu – un premier « écrémage » ayant eu lieu – mais que ceux qui jouent ont, dans l’ensemble, un rendement supérieur.

Au total, 119 joueurs nés en 1998 sont entrés au moins une fois en jeu (123 de 1999) et 62 ont eu un véritable rôle (58 de 1999). En Espagne, ils ne sont que trois à être entrés en jeu (contre sept 1999) et un seul à avoir du temps de jeu (Nenad Dimitrijevic, Joventud Badalone, 15 mn, 6,3 pts, 6,1 d’éval) ; en France, ils ne sont que quatre à avoir du temps de jeu, contre cinq 1999 : Digué Diawara (Pau-Lacq-Orthez, 15,9 mn, 6,1 pts, 4,8 d’éval), Bathiste Tchouaffé (Bourg-en-Bresse, 10,9 mn, 3,3 pts, 3,2 d’éval), Samir Gbetkom (Le Portel, 5,5 mn, 0.9 pt, 0.9 d’éval) et Abdoulaye Ndoye (Cholet, 26,2 mn, 6,4 pts, 8,8 d’éval), le seul à avoir vraiment pris une place importante dans la rotation de son équipe.

Outre Dimitrijevic et Ndoye, ils ne sont cependant pas bien nombreux à d’ores et déjà figurer dans la « caste » des joueurs « installés ». Mario Ihring (Osijek, Slovaque, 31,3 mn, 13,7 pts, 15,3 d’éval) et Novak Music (OKK Belgrade, Serbe, 27,2 mn, 14,6 pts, 18,3 d’éval), qui évoluent dans les championnats croate et serbe, produisent de belles stats, mais à un niveau moyen, ce qui demande confirmation à un étage supérieur. Borisa Simanic (Étoile Rouge, Serbe, 19,4 mn, 7,3 pts et 10,0 d’éval en Ligue Adriatique, 12,3 mn, 4,9 pts et 5,9 d’éval en Eurocup) s’affirme à un niveau supérieur alors que Matas Jogela (Alytus, Lituanien, 20,1 mn, 8,5 pts, 9,5 d’éval) a trouvé sa place en LKL lituanienne, tout comme Arturs Strautins (Trieste, Letton, 18,7 mn, 7,4 pts, 7,7 d’éval) en Italie.

Restent les deux principaux joueurs de cette classe d’âge : Gytis Masiulis (Klaipeda, Lituanien, 20,3 mn, 9,9 pts, 12,4 d’éval en LKL, 18,0 mn, 6,8 pts, 7,1 d’éval en BCL) et, surtout, Yovel Zoosman (Maccabi Tel-Aviv, Israélo-Polonais, 26,0 mn, 7,9 pts et 9,2 d’éval en Winner League israélienne, 14,5 mn, 3,0 pts et 3,7 d’éval en Euroleague) qui disposent déjà d’un rôle important dans des équipes de haut niveau. Capable de tirer son épingle du jeu dans la plus forte compétition européenne, ce dernier fait un beau MVP pour cette classe d’âge.

MVP : Yovel Zoosman (Maccabi Tel-Aviv)

1997

Les championnats de haut niveau n’en sont plus vraiment à l’heure des tests et de la patience avec les joueurs de 20 ans et plus : soit ils ont le niveau pour évoluer dans la compétition et ils jouent, soit ils se sont orientés vers des compétitions plus à leur portée. C’est le constat que l’on peut faire à regarder les effectifs des championnats étudiés ici : sur les 125 joueurs de 1997 entrés en jeu, 93 ont eu un temps de jeu conséquent, un nombre et une proportion bien plus importante que pour les classes d’âge précédentes.

Il est intéressant de noter que quelques championnats privilégient fortement ces U21 à des joueurs plus jeunes. Ils sont ainsi 12 de 1997 à jouer en ACB espagnole, plus que toutes les autres classes d’âge réunies. C’est presque pareil en Allemagne (12 de 1997 contre 13 des autres générations). A contrario, d’autres compétitions font la part belle à de plus jeunes joueurs. Ainsi, en France, ils ne sont que sept 1997 à avoir du temps de jeu, contre 14 des années précédentes. Idem pour les championnats « ex-yougoslaves », avec notamment seulement cinq 1997 en Ligue Adriatique contre dix 1998 et autant de 1999.

Une belle quantité de ces joueurs aujourd’hui âgés de 21 ou 22 ans sort du lot, méritant la mention. On pense ainsi à Stefan Peno (Alba Berlin, Serbe, 23,5 mn, 8,2 pts, 11,6 d’éval en BBL, 21,5 mn, 5,9 pts, 6,3 d’éval en Eurocup), Santiago Yusta (Real Madrid, Espagnol, 16,0 mn, 6,1 pts, 7,1 d’éval en ACB, 8,3 mn, 4,0 pts, 2,4 d’éval en Euroleague), Georgios Papagiannis (Pana, Grec, 11,7 mn, 6,6 pts, 9,9 d’éval en Grèce, 11,4 mn, 4,2 pts, 5,6 d’éval en Euroleague), Vanja Marinkovic (Partizan, Serbe, 27,7 mn, 12,2 pts, 9,2 d’éval en Ligue Adriatique, 29,1 mn, 12,4 pts, 8,0 d’éval en Eurocup) ou Marcel Ponitka (Gdynia, Polonais, 17,5 mn, 6,5 pts, 7,8 d’éval en Pologne, 30,2 mn, 7,9 pts, 10,9 d’éval en Eurocup).

Mais trois noms attirent encore plus l’attention : Martynas Echodas (Rytas Vilnius, Lituanien, 17,5 mn, 8,2 pts, 10,9 d’éval en LKL, 19,3 mn, 9,6 pts, 11,7 d’éval en Eurocup), Tamir Blatt (Hapoel Jérusalem, Israélien, 25,5 mn, 10,4 pts, 9,6 d’éval en Winner League, 24,8 mn, 10,1 pts, 13,1 d’éval en BCL) et Amine Noua (LDLC Asvel, Français, 22,8 mn, 9,9 pts, 10,4 d’éval en Jeep Élite, 25,3 mn, 10,8 pts, 10,7 d’éval en Eurocup).

Difficile de départager ces trois joueurs mais, en tenant compte des championnats où ils évoluent, les deux derniers, Tamir Blatt et Amine Noua, méritent d’être nommés co-MVPs.

MVPs : Tamir Blatt (Hapoel Jérusalem) et Amine Noua (LDLC Asvel)

Les cinq majeur

Après ce panorama par classe d’âge, il est temps de s’intéresser aux « meilleurs des meilleurs », autrement dit les dix U21 les plus performants et prometteurs quelle que soit leur année de naissance.

En commençant par le deuxième cinq majeur :

Poste Club Nat. Ann. M. Min. Pts Ev. Championnat
Théo Maledon 1 LDLC Asvel France 2001 25 16,9 7,2 8,1 France – Eurocup
Georgios Papagiannis 5 Pana Grèce 1997 19 11,7 6,6 9,9 Grèce – Euroleague
Stefan Peno 1 Alba Berlin Serbie 1997 16 23,54 8,2 11,6 Allemagne – Eurocup
Gytis Masiulis 5 Klaipeda Lituanie 1998 29 20,3 9,9 12,4 Lituanie – BCL
Vlatko Cancar 3 Burgos Slovénie 1997 26 24 10,3 10,3 Espagne

Joueur le plus dominant de sa classe d’âge et déjà plus rentable que bien des U21 plus expérimentés, Théo Maledon est accompagné dans ce deuxième cinq par le Slovène évoluant en ACB Vlatko Cancar, meilleur marqueur et meilleure éval U21 du championnat espagnol, par le Lituanien Gytis Masiulis, également meilleur marqueur et à l’éval U21 du championnat lituanien (et récent international), par le Serbe évoluant à l’Alba Berlin Stefan Peno, très prometteur mais freiné par les blessures et par le Grec Georgios Papagiannis, intéressant en Grèce comme en Euroleague.

Ces forts joueurs sont toutefois précédés par cinq autres joueurs présentant des stats encore meilleures dans des compétitions de même niveau. Ils forment le cinq majeur de notre étude :

Poste Club Nat. An. M. Min. Pts Eval. Championnat
Tamir Blatt 1 H Jérusalem Israel 1997 24 25,5 10,4 9,6 Israël – BCL
Yovel Zoosman 3 TelAviv Macc. Israel-Pologne 1998 24 26 7,9 9,2 Israël – Euroleague
Amine Noua 4 LDLC Asvel France 1997 23 22,8 9,9 10,4 France – Eurocup
Martynas Echodas 5 Vilnius Lituanie 1997 28 17,5 8,2 10,9 Lituanie – Eurocup
Goga Bitadze 5 Buducnost Géorgie 1999 25 23,8 15,6 19 Ligue Adriatique – Euroleague

Tamir Blatt se montre très performant aussi bien en Winner League qu’en BCL, Yovel Zoosman est totalement intégré à la rotation du Maccabi en Euroleague, Amine Noua réalise des prestations quasi-identiques en Jeep Élite et en Eurocup, Martynas Echodas performe en LKL lituanienne comme en Eurocup ou en sélection nationale.

Le MVP : Goga Bitadze

Reste le dernier membre de ce premier cinq majeur, et MVP indiscutable des U21 d’Europe, Goga Bitadze. Après avoir commencé la saison au Mega Bemax en Ligue Adriatique, où il a écrasé la compétition au point d’en remporter le titre de MVP, il a été prêté au Buducnost Podgorica afin de disputer l’Euroleague, où il a tourné à 12,1 points et 16,3 d’éval. Impressionnant pour un « gamin » d’à peine 20 ans. S’il n’a pu postuler au titre de MVP de la meilleure coupe d’Europe comme l’an dernier l’autre prodige de la même génération, Luka Doncic, Bitadze en a quand même été nommé le « Rising Star » (littéralement, « l’étoile montante », le meilleur jeune). Certainement pas encore aussi fort que Doncic et doté d’une bonne marge de progression, Bitadze attire l’attention des plus grosses écuries, que ce soit en Europe ou en NBA. Si son profil (grand pivot pas très vertical) semble mieux convenir à l’Euroleague qu’à la NBA, il figure d’ores et déjà aux alentours de la 20e place dans les « mock drafts » (prévisions de classement de la draft NBA réalisées par des sites spécialisés) et il pourrait partir dès la saison prochaine outre-Atlantique.

L’Europe n’a guère le temps de profiter de ses prodiges…

[armelse]

Après nous être intéressés aux championnats selon leur degré d’implication dans la formation des joueurs de 21 ans et moins puis aux équipes européennes faisant le plus confiance à ces mêmes U21, il est temps, pour conclure cette étude, de dresser un « palmarès » (basé sur l’étude statistique, il ne reflète pas forcément totalement le « potentiel » des uns et des autres) des meilleurs joueurs U21 évoluant en Europe.

Pour commencer, voyons par classe d’âge quels sont les meilleurs, espoirs en devenir ou joueurs déjà confirmés.

2003

Quatre joueurs seulement nés en 2003, et donc âgés de 15 à 16 ans au début de la saison 2018-2019, ont eu l’occasion d’entrer en jeu dans l’une ou l’autre des compétitions que nous avons étudiées. Aucun n’a eu plus de 4 matchs pour s’exprimer, mais deux ont eu droit à des minutes, dans des contextes différents. Dans le championnat serbe, Stefan Stefanovic (Beovuk, Serbe) a ainsi eu droit à 22,5 mn de jeu en quatre matchs, pour 8,0 pts et 5,8 d’éval. Remarquable même si la KLS n’est pas de très haut niveau dans sa première phase. Quant à Lefteris Mantzoukas (Patras, Grec), s’il présente des stats vierges en championnat grec (4,0 mn sur trois matchs), son coach lui a donné deux fois 14,4 mn en BCL, pour 3,5 pts et 3,0 d’éval. Pour sa part, Fedor Zugic (Buducnost, Monténégrin) n’est pas entré en jeu en Ligue Adriatique mais a eu droit à quelques secondes en Euroleague, sans apport statistique. Citons également Tomislav Ivicic (Sibenik, Croate) qui, en trois matchs de ligue croate et 5,2 mn de temps de jeu moyen, a généré 1,3 pt et 3,0 d’éval.

En se basant sur ces stats réalisées sur un très petit nombre de matchs, impossible de dégager une hiérarchie. D’autant que rien ne permet de prévoir comment évolueront ces adolescents dans les années à venir. Qu’ils aient déjà pu entrer en jeu est déjà en soi une forme d’exploit.

2002

Des joueurs de 16 ans (voire pour certains 15 en début de saison) capables de jouer dans un championnat professionnel, il n’y en a forcément pas beaucoup. Au total, sur l’ensemble des compétitions (championnats et coupes d’Europe) de notre étude, 16 de ces très jeunes gens ont eu droit à au moins une entrée en jeu. Et seuls trois d’entre-eux ont eu un minimum de temps de jeu, dont deux très gros prospects. Outre le Croate Filip Bjelanovic (Hermes, championnat croate, 7 matchs, 9,2 minutes, 7,3 points, 6,4 d’évaluation), prometteur mais se produisant dans un championnat mineur, les deux autres évoluent en effet dans de plus solides écuries et laissent déjà entrevoir les joueurs qu’ils seront sans doute dans le futur.

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Photo: Sekou Doumbouya (CSP)

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