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La Rochelle : Un 30e guichets fermés

Qui a dit que la salle Gaston-Neveur est trop petite ? Le Stade Rochelais fête son 30e guichets fermés à l'occasion de la venue du Paris Basketball ce dimanche.

©Stade Rochelais

1 677 places, ce n'est pas beaucoup, c'est insuffisant, et pour tout dire c'est indigne d'un club de l'élite du basket français. Le Stade Rochelais en fait l'amère expérience car les recalés sont légion à chaque fois.

Que peuvent espérer les garçons de Julien Cortey face à TJ Shorts and Co ? Pour l'instant, ils n'ont gagné qu'un match. C'était le 26 octobre contre Dijon (88-95) et c'était en Bourgogne. Neuf défaites de rang ont suivi. Le quotidien Sud Ouest a fait un bilan de l'équipe à ce jour avec un titre évocateur, "une demi-saison dans l'enfer de l'élite".

"Le cap des « enjeux », de la « dernière chance » est passé, on n’en est plus là. L’avant-dernier est très loin (4-11), déjà gagner des matches et advienne que pourra. Le SRB, 100 % de réussite au recrutement un été plus tôt, a raté le suivant. Happé par son budget riquiqui, capotant sur ses paris. Preuve en est, trois joueurs ont été coupés, tous de la traction arrière : Allen Flanigan, signé blessé, zéro minute au compteur ; Tyler Cheese, pigiste médical, jamais en synergie avec la vision de Julien Cortey ; Sam Sessoms (Legia Varsovie, désormais), capable de coups d’éclat, trop rares, trop peu influent sur le terrain, surtout" écrit le quotidien.

Le Stade Rochelais pourra compter sur le renfort de Tom Digbeu mais Jakub Niziol et Clifton Moore ont manqué cette semaine des entraînements en raison d'une grippe. Même si la victoire n'était pas si éloignée face à l'ASVEL (75-79), interrompre une série de sept défaites à domicile face à Paris, c'est une sacrée gageure !

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