La JL Bourg est actuellement 2e de Betclic Elite, à égalité avec l'ASVEL, et leader du groupe B de l'Eurocup donc théoriquement toujours en course pour gagner une place en Euroleague. Un paradoxe quand on sait que la ville ne recense que 40 000 habitants et que la capacité d'Ekinox est très éloignée des standards européens. Lors de la saison 2022-23, son taux de remplissage était de 97%. D'où la question qui fait débat dans l'Ain : est-ce possible de l'agrandir techniquement et financièrement ?
« Pour l'Agglomération, cette question se pose, indique Michel Fontaine, vice-président de Grand Bourg Agglomération, en charge de l'économie et de l'innovation sollicité par La Voix de l'Ain. En configuration sportive, 700 places assises supplémentaires trouveraient preneur. Il faudra prioriser, au niveau de l'Agglomération, ce qui peut être fait ou non. Pour l'instant, le sujet n'a pas été abordé. » Mais il pourrait vite l'être, « quand on va faire le constat, à la fin de l'année, et en fonction des résultats du club, même s'ils sont déjà là. Quand elle gagne contre Paris, en Grèce… on voit bien que la JL a franchi un cap, il n'y a pas de doutes. Au niveau national et international, le club est respecté et regardé, ce qui lui donne un renom qu'il n'avait pas jusqu'à maintenant. »
Lorsque la décision fut prise en 2009 de la construction d'Ekinox, la JEU évoluait en Pro B et rien ne laissait imaginer un tel développement :
« Quand on a construit Ekinox, les 3 500 places nous semblaient être un objectif, explique Michel Fontaine. L'Asvel, dont la salle avait une capacité de 6 500 places, accueillait en moyenne 3 400 personnes par match. »
L'ASVEL a gagné depuis deux milliers de spectateurs et la JL est à l'étroit.