À propos de la langue russe : "J'essaie d'apprendre le russe. Mais je peux dire que c'est vraiment difficile, mais je fais de mon mieux. Tout d’abord, je veux apprendre des mots de base. J'en connais certains d’entre eux. Par exemple « bonjour » ou « bien ». J'ai téléchargé des applications sur mon téléphone pour rechercher de nouveaux mots et m'en souvenir. Les locaux sourient quand j'essaie de parler en russe, mais ils m'aident à chaque fois, me donnent des indices. C'est une expérience vraiment intéressante pour moi."
A propos de l'hiver russe : "L'hiver est décidément très froid et c'est vraiment difficile de s'y préparer, même si on le sait. Mais vous ne pouvez rien y faire. Avant d'arriver, j'ai appris quelques choses sur la ville et le climat. J'ai vu qu'il pouvait y avoir -20 en décembre/janvier, beaucoup de neige. Mais j'essaie de penser positivement à chaque fois. Je peux construire un bonhomme de neige à Kazan ou jouer aux boules de neige à Kazan. Une telle approche aide beaucoup. Je n'ai pas apporté beaucoup de vêtements chauds car je voulais voir la mode et acheter des vêtements en conséquence. Parfois, je visite des centres commerciaux ou des magasins locaux, j'achète des choses à la mode pour ressembler entièrement à la Russie. Vous souhaitez acheter des vêtements traditionnels. C'est le bon moment car un vrai rhume arrive. J'achèterai un chapeau de guerre en fourrure. Je vais le porter à chaque fois pour éviter de geler."
A propos de ses passe-temps : "Je n'ai pas certaines choses précises à faire pendant mon temps libre, cela dépend de mon humeur. Je m'intéresse à de nouveaux passe-temps, maintenant j'apprends le russe, par exemple. Probablement, je jouerai de la guitare, dessinerai ou partirai en excursion la semaine prochaine pour mieux connaître le pays. Je peux regarder des films, mais tout dépend de la motivation. Habituellement, je ne fais pas de projets à l'avance, mais si une idée me vient à l'esprit, j'essaie de la réaliser. Par exemple, j'ai sauté deux fois en parachute, de très belles émotions. J'ai essayé ça il y a plusieurs années, le jour de l'anniversaire de mon frère, mais c'était un cadeau pour lui. J'ai aussi essayé le surf, la plongée. Quand j’ai surfé sur les réseaux sociaux, j’ai vu ce que les gens faisaient et j’ai vraiment aimé ça. J'ai donc essayé moi-même et je n'ai pas regretté, j'ai ressenti des émotions inoubliables. J'aime aussi beaucoup voyager, je pense que c'est mon plus grand passe-temps. Et le basket-ball y contribue beaucoup. J'ai aussi envie d'essayer un maximum de cuisines, c'est très intéressant de les comparer. J'aime aussi me réaliser dans différents domaines, sauf le basket : je veux apprendre à jouer des instruments de musique et mieux danser. Mais j'ai encore un rêve, le plus grand et le plus dangereux. Un jour j'aimerais m'essayer au surf volcanique, descendre en planche sur la pente d'un volcan. Un jour, nous le ferons avec mon frère. Je ne sais pas comment, mais nous le ferons."
À propos des coéquipiers : "J'ai d'excellentes relations avec tous les membres de l'équipe. Mais je communique probablement un peu plus avec Louis Labeyrie, car nous pouvons parler en français. Nenad Dimitrijevic est également un gars formidable avec qui il est agréable de parler, ainsi qu'à d'autres étrangers : Jalen Reynolds, Eric Green, Marcos Knight. Et les joueurs russes m'apprennent la langue locale et m'aident à traduire. De manière générale, on a une super ambiance dans le vestiaire, une bonne alchimie dans l'équipe. Il n’y a pas de groupe, nous sommes tous ensemble, nous communiquons entre nous, donc je peux dire que chaque partenaire est mon meilleur ami."
À propos de la popularité du foot et du basket en Belgique : "Il est difficile de dire ce qui manque à notre basket-ball, mais il est nettement inférieur au football. Si vous demandez à des parents en Belgique s'ils doivent envoyer leur enfant au football ou au basket-ball, ils choisiront probablement le premier. Dans mon pays, on accorde davantage d’attention au football. Le basket-ball est moins populaire, le championnat local n'est pas si populaire, il n'y a pas assez d'infrastructures. C'est pour cela que le niveau n'est pas à la hauteur des équipes de l'Euroleague et que moins d'enfants vont au basket-ball, il n'y a pas assez de participation de masse. La Belgique a développé une génération exceptionnelle de footballeurs, qui réussissent tant au niveau de l’équipe qu’au sein de l’équipe nationale. Et il est logique que l'attention de la presse se concentre sur ce sport, et que les enfants le regardent et veuillent suivre leurs idoles."