Yannick Bokolo a tiré une croix sur sa carrière professionnelle en 2019 après être passé par Le Mans, Gravelines et Pau et comptabilisé 92 sélections en équipe de France participant notamment au championnat du monde au Japon en 2006. Le voici donc chez les "amateurs".
« On m’a sollicité, mais j’ai toujours voulu jouer à Lons, explique t-il à La République des Pyrénées. Quand j’étais encore à l’Elan on s’entraînait parfois là-bas et je ne sais pas pourquoi, j’aimais bien cette salle, son parquet. Et puis j’habitais à Lons. L’idée de rejoindre une petite équipe après ma carrière me plaisait aussi. Ça me permet de rester en bonne forme même si je ne m’entraîne qu’une fois par semaine et que je n’ai pas forcément un grand niveau physique. »
De meneur/deuxième arrière, avec son 1,91 m, Yannick Bokolo est passé 3, 4, 5, et surtout le contexte est très différent :
« A chaque fois, je vois bien que mes adversaires veulent « s’offrir Bokolo », on veut m’attaquer tout le temps, de tous les côtés, pour prouver qu’on peut me passer. Ça chambre moins qu’en pro, mais ça chatouille plus les côtes (...) Alors que là, ça court partout ! Je ne savais pas qu’on pouvait courir autant pendant un match de basket. Ça court tellement qu’on utilise beaucoup d’énergie. L’intelligence de jeu n’est pas la même non plus, il faut s’adapter. »