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Laurent Foirest (Quimper): « Il n’y aura rien de facile pour nous »

Par son parcours en tant que basketteur et sa nouvelle vie accomplie de coach, Laurent Foirest sera l’autre « joueur à suivre » du côté de Quimper cette saison.

Par son parcours en tant que basketteur et sa nouvelle vie accomplie de coach, Laurent Foirest sera l’autre « joueur à suivre » du côté de Quimper cette saison.

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Natif de Marseille où il a fait ses grands débuts (à l’ASPTT Marseille puis à l’Uspeg), l’ancien ailier dispose en effet d’un parcours et d’un palmarès longs comme les bras (six fois champion de France, deux fois MVP de Pro A, médaillé d’argent aux JO de Sydney, champion d’Espagne, entre autres). Après avoir hésité au moment de sa reconversion, l’international français aux 150 sélections s’est pleinement engagé dans le coaching en 2014. Et après une première expérience réussie au poste d’assistant coach de l’Equipe de France A’, Laurent Foirest a relevé le challenge quimpérois en remplaçant Hugues Occansey en décembre 2015 et ramenant habilement le club en Pro B en une saison et demie. Cerise sur le gâteau, il a également été nommé assistant coach de Vincent Collet en Equipe de France en avril dernier. A l’aube de ce nouveau défi qui l’attend en deuxième division, le coach de l’Ujap fait le point pour Basket Europe.Que retenez-vous de cet Euro en tant qu’assistant coach en Bleu ?J’ai vécu un été très riche en expériences sur le plan personnel. J’ai pu continuer à apprendre mon métier aux côtés de grands coachs qui connaissent le basket, qui proposent un jeu structuré tout en y laissant un peu de liberté. C’est comme ça que je vois aussi le basket, un peu comme Vincent (Collet) et Pascal (Donnadieu).Comment avez-vous vécu cette sortie prématurée et cette avalanche de 3 points en quatrième quart-temps face à l’Allemagne (6/8) ? Avez-vous ressenti une certaine impuissance ?Ça fait partie du jeu, il faut l’accepter. Quand tu joues une équipe en face qui est chaude comme la braise, qui met des paniers dans tous les sens, malgré de bonnes contestations sur certains tir, on se dit effectivement que ça va être difficile. Déjà que la défense n’était pas notre point fort, mais là en plus, on a bien défendu sur des tirs qui sont quand même rentrés. C’est comme ça.Avez-vous reçu des conseils de Pascal Donnadieu ou de Ruddy Nelhomme (qui ont déjà remporté la division) en particulier sur les spécificités de la Pro B ?Oui, j’en ai parlé avec eux et avec d’autres coachs avant aussi. Ils m’ont tous dit à peu près la même chose : « La Pro B, ça court, ça joue vite, ça shoote vite. Il y a beaucoup de premières intentions, et c’est un championnat difficile ». En tant que promu, à quel championnat vous attendez-vous ?A une saison difficile, forcément. Le niveau monte d’un cran et j’ai gardé pas mal de joueurs de la saison dernière, il faudra donc respecter un temps d’adaptation. En ProB, il faudra tout faire plus vite, dans le repli, les transmissions, la prise de décisions. Pour les nouveaux aussi, qui arrivent de championnats étrangers plus ou moins équivalents ou légèrement supérieurs, ils font le même constat que moi, ça joue dur et il n’y aura rien de facile pour nous. Il faut espérer que ce temps d’adaptation soit le plus court possible car on sait qu’on n’aura pas le droit à l’erreur. Quand l’occasion de prendre un match se présentera, il ne faudra pas la rater.Comment vivez-vous cette phase de Leaders Cup perturbée par les blessures ?C’est clair que ça nous a compliqué la tâche de commencer avec deux-trois blessés, des joueurs majeurs qui plus est. On a aussi la particularité d’avoir un effectif avec pas mal de jeunes qui sont là pour apprendre. Du coup, ils sont pas mal responsabilisés en ce début de saison. On peut dire qu’ils apprennent en accéléré. C’est un mal pour un bien car ça tombe pendant les phases de groupes de Leader’s Cup et que 90% des équipes s’en servent comme des matchs de préparation officiels. Ça nous permet de jouer, de voir nos lacunes et de progresser doucement.Si l’objectif comptable de l’UJAP sera le maintien, quelles sont vos aspirations en terme de jeu ?J’ai toujours gardé la même philosophie, à savoir privilégier le collectif des deux côtés du terrain en s’appuyant sur des joueurs capables de prendre feu par séquence. Mais l’idéologie première reste la mise en avant du collectif. Personnellement, qu’espérez-vous de cette saison après deux après vos débuts réussis avec Quimper ?C’est vrai que ça s’est très bien passé depuis un an et demi. On a rempli nos objectifs d’équipe sur les deux fins de saison en N1 puis avec l’accession en Pro B. Cette année, on découvre tous un nouveau championnat avec de nouveaux adversaires et nous aussi, de nouveaux joueurs. Ça fait pas mal de choses à travailler, à développer ensemble. Avec nos blessés, on a déjà accumulé pas mal de retard, ce qui me conforte dans l’idée qu’il faut s’attendre à une rude saison.

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Natif de Marseille où il a fait ses grands débuts (à l’ASPTT Marseille puis à l’Uspeg, le club de la merveilleuse Jeannette Laggiard), l’ancien ailier dispose en effet d’un parcours et d’un palmarès longs comme les bras (six fois champion de France, deux fois MVP de Pro A, médaillé d’argent aux JO de Sydney, champion d’Espagne, entre autres). Après avoir hésité au moment de sa reconversion, l’international français aux 150 sélections s’est pleinement engagé dans le coaching en 2014. Et après une première expérience réussie au poste d’assistant coach de l’Equipe de France A’, Laurent Foirest a relevé le challenge quimpérois en remplaçant Hugues Occansey en décembre 2015 et ramenant habilement le club en Pro B en une saison et demie. Cerise sur le gâteau, il a également été nommé assistant coach de Vincent Collet en Equipe de France en avril dernier. A l’aube de ce nouveau défi qui l’attend en deuxième division, le coach de l’Ujap fait le point pour Basket Europe.Laurent Foirest, que retenez-vous de cet Euro en tant qu’assistant coach en Bleu ?J’ai vécu un été très riche en expériences sur le plan personnel. J’ai pu continuer à apprendre mon métier aux côtés de grands coachs qui connaissent le basket, qui proposent un jeu structuré tout en y laissant un peu de libertés. C’est comme ça que je vois aussi le basket, un peu comme Vincent (Collet) et Pascal (Donnadieu).Comment avez-vous vécu cette sortie prématurée et cette avalanche de 3 points en quatrième quart-temps face à l’Allemagne (6/8) ? Avez-vous ressenti une certaine impuissance ?

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Photo: UJAP

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