Le Bétis Seville, c’est Shannon Evans (Pau), Khadeen Carrington (ex-Monaco), Vitto Brown (ex-Le Mans), et encore l’international Monténégrin Marko Todorovic. La saison dernière, il comptait dans ses rangs Youssou Ndoye (Orléans) et Yakuba Ouattara (Monaco). Pourtant son budget est nettement inférieur à celui de tous les clubs de Betclic Elite.
Le club andalou vise un budget un peu supérieur à 3,5M€ pour cette saison, mais de seulement 2,5M€ pour l’équipe première, le minimum imposé par la ligue, avec un apport pour 20% des abonnements, billetterie, et activités liées aux supporters. Actuellement, le sponsoring privé, dont le plus important est l’entreprise pétrolière Coosur, représente entre 15 et 20 % des revenus de la division basket-ball, tandis que les subventions publiques varient entre 10 et 15 %.
« Nous avons été prudents, donc le budget est similaire à celui de l’année dernière. Avec le soutien du club, le Real Betis (NDLR: un club de football), nous faisons toujours tout notre possible pour que le basket continue d’être une référence dans la ville », explique à Palco23, Miguel Ángel Jiménez, directeur général de la section basket du club. « Le budget sera compris entre 3,5 millions et 4 millions d’euros, en fonction du soutien que nous recevons des institutions et du milieu des affaires, en plus de la billetterie. »
Actuellement, les autorités limitent la capacité de la salle à 40%, ce qui représente environ 3 000 fans sur les 7 500 places, même s’il faut garder à l’esprit que le club doit également respecter un protocole de distanciation sociale, ce qui pourrait impliquer de réduire ce chiffre.
Mais, bon, pour revenir au budget de 2,5M€, pas de doute : en Espagne, ils n’ont pas la même façon de compter qu’en France.