Alors que l'Euroleague souhaite que toutes ses équipes disposant d'une Licence A soient incluses dans cette compétition, la NBA voit le projet d'un autre oeil. Pas d'équipes serbes, israélienne, pas de Zalgiris Kaunas et rien n'est certain pour les équipes turques et grecques. Si ces clubs veulent participer à la ligue, ils devront faire leur preuve en Basketball Champions League. Point barre. Par contre Paris et sans doute l'ASVEL sont dans les petits papiers de la ligue américaine qui privilégie le business.
« Pour la première phase, nous prévoyons l'Espagne, le Royaume-Uni, la France, l'Italie, l'Allemagne, peut-être la Turquie et peut-être la Grèce. Mais il y aura des places disponibles dans l'écosystème, donc dès le début, ils pourront se qualifier », a indiqué Mark Tatum. « Notre raison d'être n'est pas principalement commerciale », a-t-il ajouté. « Le basketball est le deuxième sport européen, et comme vous le voyez, l'Euroleague ne compte aucune franchise permanente au Royaume-Uni, à Paris, à Rome ou à Berlin. La ligue n'est pas ouverte à tous les clubs européens, et nous souhaitons servir tous les supporters du mieux possible. En trouvant les bons partenaires, ils investiront plus d'argent dans le sport et pas seulement dans la ligue, mais dans les académies, les arènas et cela apportera plus de ressources au sport du basket-ball », a poursuivi Tatum.
Mais la porte n'est pas fermée pour les équipes d'autres pays... dans un deuxième temps.
« En bref, oui, il y a de la place pour chacun. L'un de nos objectifs est de mettre en place une structure et un parcours clairs pour que chaque club européen puisse évoluer dans ce championnat de haut niveau. Notre objectif est de nous développer. Nous commencerons avec 10 à 12 équipes , et nous espérons doubler ce nombre au cours des 7 à 10 prochaines années », a ajouté Tatum.
Il se confirme que le lancement de la ligue devrait se faire en 2027.
« Notre objectif est de lancer l'entreprise dans les deux prochaines années. Nous avons fait appel à JP Morgan et Rain comme conseillers, et ils travaillent d'arrache-pied pour peaufiner notre modèle. Nous avons déjà discuté avec les acteurs locaux et nous passons maintenant à l'étape suivante. »
