Même s’il faudra encore attendre dix ans pour que les Jeux Olympiques s’implantent à Los Angeles, l’excitation et l’anticipation sont déjà palpables autour de ces Jeux d’été et Casey Wasserman, son directeur, estime que le basket-ball et le 3×3 seront des disciplines privilégiées.
« Vous pouvez bien imaginer comment cela sera dans un endroit comme Los Angeles, où le basketball est roi. La ville offre des terrains de rue à la fois historiques, excitants et beaux, dont la réputation dans le monde du basketball n’est plus à faire, » dit-il. « Ce que nous espérons des JO de 2028, c’est qu’ils réuniront les meilleurs athlètes mondiaux. Et nous imaginons bien sûr que le basket-ball – au Staples Center, antre des équipes NBA des Lakers et des Clippers – ou le tournoi de 3×3 dans des endroits très symboliques, avec des équipes du monde entier, contribueront à l’essor de ces disciplines. »
Wasserman avance qu’au cours de la prochaine décennie, Los Angeles va développer, investir et mettre en valeur des sports de toutes les sortes, en particulier ceux capables de franchir un palier décisif et que le 3×3, qui va faire ses débuts olympiques aux JO de Tokyo dans deux ans sera en tête de liste.
« Mes enfants, quand ils sont dans la cour de notre maison, jouent une sorte de basket-ball qui ressemble davantage au 3×3 qu’au basket-ball traditionnel 5×5 sur un terrain entier. L’espace est restreint, ils s’amusent avec leurs amis, ils font des concours de tirs – c’est une pratique commune partout dans le monde. Le niveau général du basket-ball à l’échelle mondiale ne cesse de progresser, » note-t-il. « Le 3×3 va énormément bénéficier de ça, car les gens qui aiment ce sport, notamment pour sa plus grande accessibilité, ont vraiment des chances d’être compétitifs. »
Faisant référence à la popularité grandissante du basket-ball, Casey Wasserman estime qu’il n’apparaît pas utopique qu’il devienne dans un futur relativement proche le sport n° 1.
« S’il fallait parier sur un sport aujourd’hui, il faudrait parier sur le basket-ball, » suggère-t-il. « Si vous observez l’écosystème du basket-ball, il est probablement plus grand que le football, parce qu’il faut tenir compte des autres pièces du puzzle. Il faut prendre en considération les audiences, l’économie et les salaires des joueurs. Il faut considérer les marques de chaussures et le business qu’elles ont bâti autour du basket-ball, (quelque chose de) bien plus grand que le football. Sa progression est rapide aux USA, c’est le sport n° 2 derrière la NFL, qui est elle en régression. Et le basket-ball est un sport majeur en Chine. S’il fallait anticiper l’essor économique mondial au cours des cent prochaines années, je pense qu’il faudrait plutôt regarder à l’Ouest qu’à l’Est : les USA devraient avoir les yeux plutôt tournés vers l’Asie que vers l’Europe. Il ne me semble pas compliqué d’imaginer un monde dans dix ans où le basket-ball est le sport mondial dominant. »