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Le directeur sportif Gigi Datome rêve d'une médaille à l'Euro pour l'Italie

L'ancien joueur devenu le directeur de la Squadra Azzurra, Gigi Datome, fait le point à quelques jours de l'EuroBasket pour La Gazzetta dello Sport.

Simone Fontecchio. ©FIBA

A propos du leader de l'équipe italienne :

"Si l'on parle de points, (Simone) Fontecchio est sans aucun doute le meilleur, mais il existe différentes manières d'être un leader. Le capitaine (Nicolo) Melli et (Alessandro) Pajola sont également des leaders : trois joueurs clés. Je ne dis pas cela pour leur mettre la pression, mais parce qu'ils sont des guides par leur engagement et leur statut de joueurs. Et ils sont des modèles pour les jeunes joueurs qui les admirent." 

A propos de l'indisponibilité de Dame Sarr :

"Nous le considérions comme étant à bord, mais nous avons réalisé que les exigences du monde universitaire actuel (il s'entraîne à Duke, ndlr) ne correspondaient pas à notre calendrier. L'Espagne a également dû se séparer de Baba Miller, qui jouera pour les Bearcats de Cincinnati. Quoi qu'il en soit, nous souhaitons le meilleur à Dame et espérons le revoir bientôt sous le maillot des Azzurri, si le calendrier le permet."

Mouhamet Diouf. ©FIBA

Sur le manque de big men : 

"En fait, si on pense aux matchs décisifs, on a toujours dû composer avec Valanciunas, Marjanovic et d'autres. Cette année, en revanche, on a (Mouhamet) Diouf, un joueur qui nous manque depuis des années, et il nous permet d'utiliser Melli en « 4 », pour qu'il ne s'épuise pas sous le panier et ne soit pas confronté à des pivots plus imposants. Et puis, on a toute une série d'ailiers, petits et grands, qui peuvent passer de l'un à l'autre. Que pouvons-nous faire pour les intérieurs ? On essaie de les intercepter avec l'Académie ; c'est un problème qu'on a toujours eu, même chez les jeunes. On suit Suigo, un joueur de 2,20 m qui n'a pas joué en U18 à cause d'une blessure au pouce, et on est confiants. On compare avec l'Espagne, mais il n'y a pas de concurrence là-bas avec le volley-ball, qui est très fort dans notre recrutement." 

A propos de la possibilité d'une médaille à l'Euro :

"Pourquoi pas. C'est mon rêve, je l'espère. Je n'y suis pas parvenue en tant que joueur, même si avec la France, l'Allemagne, la Serbie, la Grèce, la Lituanie, la Turquie, l'Espagne, la Lettonie et la Slovénie, comment peut-on les empêcher de gagner ? Mais il est vrai aussi que l'objectif est d'être là, prête à saisir l'opportunité, comme l'ont fait les filles qui ont remporté le bronze. » 

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