Gravelines (12 000 habitants) a perdu dans un incendie ultra rapide et ravageur son Sportica, un complexe sportif, culturel et commercial qui s’étend sur 25 000 m2, et qui servait de refuge au Basket Club Maritime depuis 1986. Le match de jeudi contre Paris a été reporté en 2024 dans une salle à définir car tout a brûlé, les maillots, les chaussures, les ballons…
Le maire de la ville, Bertrand Ringot s’est exprimé sur Delta FM :
« Terrible épreuve pour les Gravelinoises et les Gravelinois et plus généralement pour les habitants de l’agglomération car Sportica c'est beaucoup de souvenirs pour nous tous. Je suis sur place depuis 13h00, j'avais espoir qu'on arrive à éteindre le feu côté piscine puisqu'il a démarré de là mais il a été à une vitesse sidérante avec le vent, la hauteur. Il s'est propagé très, très vite donc c'est vraiment un choc. On essaie de s'organiser au mieux. Quatre-vingt-dix-sept pompiers sont présents sur place depuis plusieurs heures et ils sont encore en train de combattre le feu. La configuration du bâtiment fait en sorte que malheureusement le feu est allé très vite d'un espace à l'autre donc par les couloirs. Le plus rapide ça a été vraiment dans la cafétéria. C'était sidérant la vitesse à laquelle il s'est propagé. »
Le BCM devrait jouer ses prochains matches soit au Calypso de Calais (3 000 places) ou au Stade de Flandres à Dunkerque (2 400 places), alors que Bertrand Ringot promet la reconstruction de Sportica, sachant que celle-ci prendra plus de deux ans.
« Mon job, si je peux dire, c’est aussi d’aller de l’avant, de s’organiser dans les prochaines semaines, les prochains mois pour le reconstruire. C’est ce qu’on va faire. On va le moderniser, on va le reconstruire, le Sportica. On était d'ailleurs engagé paradoxalement dans cette démarche. On avait engagé la première phase on devait engager la 2e phase et la 3e phase donc maintenant les choses vont devoir se faire à mon avis différemment. On va y réfléchir dans les prochains jours. »
Il n'échappe évidemment à personne que cet incendie s'inscrit dans un contexte sportif très difficile pour le BCM qui lutte pour son maintien en Betclic Elite, lui qui y appartient depuis la saison 1988-89.