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Le Mans : la renaissance de William Howard

Auteur de 18 points dans sa première victoire avec le MSB à Antarès, le Ligérien William Howard signe son retour au premier plan face à Roanne (90-80).

William Howard © MSB

C’était une partie pour le moins hachée, avec 22 balles perdues de chaque côté, mais la pièce est tombée du bon côté pour le MSB. L’équipe d’Elric Delord a dominé Roanne ce dimanche en clôture de la 26e journée de Betclic Elite (90-80). MVP de la rencontre, DeVante Jones (25 points à 6/13 aux tirs et 13/13 aux lancers, 6 rebonds et 8 passes décisives) a permis aux locaux d'accélérer après la pause et de mener de 8 unités à l’entrée du dernier acte.

Avant cela, la Chorale aurait bien aimé que son ancien minime brille à un autre moment mais c'est William Howard, dernière recrue en date, qui avait mis Le Mans sur orbite. Avec quatre tirs derrière l’arc dès le premier quart-temps, le Ligérien, qui arbore le numéro 42, a vécu son premier moment fort sur un terrain de basket depuis le moneytime du match 5 des finales avec l’ASVEL, en juin 2022. Il termine à 18 points à 4/6 à 3-points et 6/7 aux lancers, 4 rebonds, 1 passe décisive, 2 contres et 2 interceptions pour 19 d’évaluation en 26 minutes.

“William Howard continue de progresser physiquement. Il nous lance dans le match. C’est un vrai joueur, il comprend tout. Il reste confiant, il a bien travaillé, il parle de ses sensations en défense alors que c’est un bon attaquant”, rappelle Elric Delord sur le site du MSB.

Une énorme bouffée d’oxygène pour le MSB

Par ce succès, Le Mans, qui restait sur 5 défaites en 6 matches, se donne de l’air. Elric Delord, qui prendra une année sabbatique à l’issue de la saison, sait que la mission maintien n’est pas encore acquise, bien que le MSB soit 11e à huit journées de la fin.

“Il va falloir être plus constants jusqu’à la fin de la saison. Il reste des choses à corriger. On a eu 22 balles perdues mais on a quand même fait 21 passes décisives. En seconde période, nous sommes restés sur les mêmes schémas de jeu mais on a changé juste la position des intérieurs car par moment, on forçait la situation. On a beaucoup insisté sur la concentration. On a des schémas de jeu où tout le monde touche le ballon. On a ainsi augmenté l’intensité ce qui a permis à l’équipe adverse de douter. Maintenant, on prend les matchs les uns après les autres et ils sont tous très importants”, poursuit-il.

La Chorale chante faux

Avec une deuxième défaite de rang et une défense balbutiante, Roanne reste sur une pente glissante et premier relégable à une victoire du BCM Gravelines-Dunkerque. Yannis Morin évoque la désunion au sein de l’effectif.

“Il y a beaucoup de frustration. L’équipe s’est scindée en deux au niveau de l’envie. On ressent qu’on n’est pas tous unis. Aujourd’hui, c’est le problème de notre équipe. On était relâchés, pas concentrés sur ce match important. Le Mans a su contrôler ce match. A un moment, on prend la mène puis on se relâche. On perd des balles, on ne les fait pas douter. Cela ne suffit pas pour gagner un match à ce niveau-là. Certains joueurs ne comprennent pas leurs responsabilités. On a parlé entre nous. Certains dépendent de nous au club comme le staff mais aussi la ville. Il faut avoir l’envie de gagner dans un match en attaque et en défense sans oublier de mettre du cœur, c’est ce qui nous fait défaut”.

La potentielle arrivée de l’ancien NBAer Wayne Selden, présent à Antarès, permettra-t-elle à la Chorale de s’accorder avant la fin du concert ?

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