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Le président d'Unicaja Malaga veut intégrer la ligue européenne de la NBA

Le président d'Unicaja Malaga, Antonio Jesús López Nieto, a déclaré que si son club n'aspire pas à être l'une des franchises de la ligue européenne de la NBA, il espère que celui-ci pourra y accéder via la Basketball Champions League ou la ligue espagnole.

©FIBA

Unicaja Malaga, club d'une ville de 580 000 habitants, a remporté les deux dernières éditions de la Coupe Intercontinentale de la FIBA, ce qui donne du crédit au propos de Antonio Jesús López Nieto qui souhaite par ailleurs que les différentes composantes du basket européen s'unissent afin que celui-ci soit plus lisible.

C'est dans une interview sur SER Deportivos Málaga via Gigantes del Basket qu'il s'est exprimé sur le sujet.

« Nous ne serons jamais une franchise de la NBA. Ces franchises seront implantées dans de très grandes villes, car c’est l’idée qu’ils ont pour des villes comme Madrid, Barcelone, Istanbul, Londres, Paris… Ce sont les équipes qui composeraient les 12 franchises fixes qui doivent payer, d’après ce qui se dit, environ 500 millions sur 10 ans avec un contrat de télévision. Ensuite, il y a quatre places auxquelles les autres équipes qui participent à la Basketball Champions League ou aux ligues nationales pourront peut-être accéder chaque saison et occuper l’un de ces quatre postes.
Notre objectif — d’après ce qu’ils disent, même si je ne connais pas le détail des règles — et ce qu’ils défendent, à la différence de l’Euroleague, c’est que si nous jouons une année en NBA, les revenus seraient similaires ou comparables à ceux des propriétaires de franchises. En Euroleague, ce n’est pas le cas.
Je ne sais pas qui va partir ni quels mouvements il y aura. Ce que je crois en revanche, c’est que c’est une erreur que les deux compétitions coexistent. Elles devraient parvenir à des accords ponctuels et solides pour que le basket organise sa carte, qui est la plus désordonnée de tous les sports. Il ne peut pas y avoir quatre ou cinq compétitions européennes. Les gens ne s’y retrouvent pas, les intérêts sont divisés, les joueurs sont énormément surchargés de matches, les blessures surviennent très fréquemment. Et avec autant de rencontres, il est très difficile que le public se rende dans les salles. Ce n’est pas économiquement rentable, c’est une folie.
C’est un problème d’ego, et toutes les parties devraient s’asseoir autour de la table et faire preuve de bon sens afin d’avoir un basket cohérent, avec une compétition majeure disposant, disons, d’un contrôle économique et d’un véritable retour financier. Et une deuxième compétition forte qui permettrait d’accéder à cette NBA ou à l’Euroleague, ou quel que soit son nom. Ce serait la solution logique, avec une carte plus cohérente. »

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