Leo Westermann quitte le Zalgiris Kaunas pour Istanbul et le Fenerbahçe mais dans une interview à 15min.lt, le meneur alsacien dit tout le bien qu’il pense du club lituanien et du pays en général.
« Oui, nous faisons de l’argent avec le basket-ball, mais il est très important pour nous (NDLR sa femme et lui) d’être heureux. Et c’était vraiment super pour moi d’aller à la salle tous les jours, de jouer avec ces gars-là, de vivre ici avec ma famille. J’étais heureux ici « , insiste Léo Westermann qui a passé deux saisons au Žalgiris. « À mes yeux, maintenant, Zalgiris est sans aucun doute un des huit meilleurs clubs d’Europe. Peut-être même plus (…) Le Žalgiris Kaunas a été formidable pour moi. J’ai souvent répété que je suis très reconnaissant au Žalgiris. Ils m’ont considéré comme un membre de leur famille. Pour eux, j’étais comme un Lituanien, pas un Français. Je leur en serai toujours reconnaissant. »
A propos de ses anciens équipiers, le Français est louangeur :
« C’était une blague que je sois un ennemi maintenant, que je ne sois plus leur ami », sourit-il. » Ils sont contents pour moi. Ils vont me manquer. Ils sont devenus de bons amis à moi qui prendront toujours une place spéciale dans mon cœur. »
Léo Westermann pensait demeurer dans le club lituanien avant d’être sollicité par le Fener.
«Je pensais vraiment rester à Kaunas. Je n’avais pas l’intention de partir. Mais quand l’été est arrivé et que l’offre est arrivée, j’ai dû prendre une décision. Maintenant, je suis membre du Fenerbahçe à Istanbul. Certains rêvent de jouer à Barcelone ou au Real Madrid, d’autres rêvent de jouer en NBA et du shoot victorieux pour leur équipe nationale… » Léo Westermann dit que son rêve d’enfance était de jouer pour Zelko Obradovic: «Il est le seul entraîneur en Europe qui m’a fait rêver depuis mon enfance. Lorsque vous jouez avec lui, vous savez toujours que vous avez les meilleures chances de remporter l’Euroleague et de faire partie d’une équipe de premier plan. Il est pesant, dur sur le terrain, il peut te crier dessus mais en dehors c’est un grand homme. »
