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Les 50 qui feront le basket français en 2022 : de Marine Johannes à David Kahn (3/6)

Retrouvez notre top 50 des personnalités qui feront le basket français en 2022, en six épisodes. Après le premier et le deuxième, voici le troisième où figurent, dans l’ordre alphabétique, Mike James, Juste Jocyte, Marine Johannes, Chris Jones, Axel Julien, David Kahn, Ismael Kamagate, Nicolas Lang,

Retrouvez notre top 50 des personnalités qui feront le basket français en 2022, en six épisodes. Après le premier et le deuxième, voici le troisième où figurent, dans l’ordre alphabétique, Mike James, Juste Jocyte, Marine Johannes, Chris Jones, Axel Julien, David Kahn, Ismael Kamagate, Nicolas Lang, Laurent Legname et Théo Maledon.

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Mike James, une star sur le Rocher

L’Américain est un caractériel. Il l’a encore une fois prouvé au CSKA Moscou en début d’année, où son entraîneur Dimitris Itoudis l’a écarté. À la surprise générale, il a rejoint l’AS Monaco, fort du plus gros salaire de l’histoire du championnat de France, après son passage en NBA aux Nets. Toujours turbulent avec son coach Zvezdan Mitrovic – le respecté Monténégrin a pris la porte depuis -, Mike James n’a pas encore répondu aux attentes en Betclic Élite… et devra surtout éviter les frasques en dehors des terrains. Lui qui veut prouver qu’il peut emmener la Roca Team dans le top 8 de l’Euroleague.

Juste Jocyte, un diamant à polir

On ne mesure peut-être pas encore la chance de voir la plus jeune internationale de l’histoire en France, qui a choisi l’ASVEL et l’académie Tony Parker pour se lancer en professionnel. Sous la houlette de Pierre Vincent, la prodige lituanienne Juste Jocyte (1,87 m, 16 ans) commence à trouver sa place à Lyon, ainsi qu’en équipe nationale, elle qui rêve de remettre la Lituanie au centre de la planète basket chez les femmes. À l’été 2022, « Baby Face » aura la possibilité de prolonger son bail de trois ans dans le club de Tony Parker, aux côtés d’une autre étoile montante, Dominique Malonga… Une année charnière.

Marine Johannes, on attend encore plus de l’artiste

C’est entendu : la Normande possède une créativité exceptionnelle balle en main et mérite 10/10 de note artistique presque à chaque match. A noter aussi que même si elle ne sera jamais une Céline Dumerc bis, elle a vaincu sa timidité devant les micros. Mais l’arrière de 26 ans nous laisse encore sur notre faim de par son irrégularité et le déchet dans son jeu encore trop important. L’âge de la maturité arrivant, on attend davantage d’elle avec Lyon et l’équipe de France, à la Coupe du Monde en cas probable de qualification.

Chris Jones, le maestro de Villeurbanne

Il n’avait pas un CV haut de gamme lorsqu’il a signé à l’ASVEL. Chris Jones (1,89 m, 28 ans) a commencé sa carrière professionnelle en… Mongolie avant de cartonner en Suisse et en Belgique. Pas de quoi rêver. Mais le Texan a passé 2020-2021 au Maccabi Tel Aviv, dans un rôle de remplaçant (7,0 points en 17 minutes en Euroleague). Cette saison, il explose : 13,5 points, 3,6 passes en Betclic Élite, 16,3 d’éval en Euroleague. S’il hausse encore son niveau de jeu, Villeurbanne peut (encore) rêver de playoffs dans la compétition européenne reine.

Axel Julien, jamais sans mon coach

Hormis ses deux premières saisons professionnelles, l’international français Axel Julien n’a plus été dirigé par un autre entraineur que Laurent Legname depuis huit ans, de Hyères-Toulon à Bourg-en-Bresse en passant par Dijon. Toujours leader sous sa direction, le meneur de la Jeu traîne la mise en route tardive de ses nouveaux coéquipiers avec une dernière place de groupe en Eurocup à la trêve et un bilan négatif en Betclic Élite. A 29 ans, le Varois veut conserver un rôle majeur avec Vincent Collet pendant les fenêtres de qualif’ à la Coupe du monde 2023.

David Kahn, un Américain à Paris

Alors que son compatriote américain Eric Schwartz est le principal actionnaire, David Kahn est le président du Paris Basketball, un club parti de rien, il y a trois ans, et qui a créé une atmosphère électrique dans la pourtant peu propice Halle Carpentier avec sur le parquet une équipe excitante. Avocat, hommes d’affaires, commentateur sportif, ce sexagénaire a été le président des opérations basket des Minnesota Timberwolves, et il a pour mission désormais de doter Paris d’une équipe d’Euroleague. Attention au faux-pas après un début de saison raté.

Ismael Kamagate, l’ovni parisien

Passé par la NM3 et le centre de formation d’Orléans, le grand pivot parisien (2,11 m, 20 ans) débarque au Paris Basket en 2019. Comme partenaire d’entraînement. Une saison plus tard, il est le titulaire du poste 5 en Pro B (14,7 d’évaluation en 24 minutes). En Betclic Élite, il continue sa progression fulgurante : 14,6 d’éval en 25 minutes et un record pour un joueur français en LNB avec 9 contres face à Roanne ! International U18 et U20, il est proche de l’équipe de France. Et sur les tablettes de nombreux scouts NBA tandis que se profile la draft dans six mois.

Nicolas Lang, le sniper limougeaud

Nicolas Lang n’avait jamais été, en dix saisons professionnelles, le chef de file… jusqu’à son arrivée à Limoges. Là-bas, il est passé de 10 points de moyenne à 15,8 puis 18,1 unités cette saison (avant sa blessure à la cheville) ! Devançant au classement des meilleurs scoreurs français, et de très loin, Axel Julien et Elie Okobo en Betclic Elite. L’Alsacien de 31 ans est devenu le chouchou des supporters du CSP, et même un facteur X en équipe de France pendant les fenêtres internationales. Un rôle que le sniper devrait conserver dans un futur proche.

Laurent Legname, nouveau départ

Il ne laisse personne indifférent. Ses joueurs l’adorent ou le détestent, ses proches le connaissent dans la retenue et les spectateurs le jugent par ses excès de colère sur le banc. Après six saisons à Dijon, Laurent Legname a pris un nouveau départ cet été en prenant la direction de Bourg-en-Bresse dans l’objectif d’évoluer en Eurocup. Si les résultats immédiats ne sont pas encore là (13e place), le coach français a pris sa part de responsabilités. Il reste néanmoins confiant en l’avenir, lui qui a signé jusqu’en 2024.

Théo Maledon, une saison charnière

Jusqu’à la saison dernière, le Rouennais a suivi une trajectoire ascendante : Centre fédéral, joueur majeur à l’ASVEL, sélectionné 34e à la draft 2020, une saison rookie de NBA à Oklahoma City prometteuse (10,1 points, 3,5 passes, 9,1 d’évaluation en 27 minutes). Depuis, ça coince : le meneur (1,92 m, 20 ans) a préféré travailler seul aux États-Unis plutôt que de rejoindre l’équipe de France puis stats et temps de jeu ont dégringolé en NBA, son club l’envoyant même en G-League. Il va lui falloir se ressaisir s’il veut continuer sa carrière en NBA.

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A suivre jusqu’à 31 décembre.

Photo : David Kahn / Marine Johannes / Mike James (Paris Basket / FIBA / Euroleague – montage Basket Europe)

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