Une page se tourne dans le basket italien. Quelques semaines après le titre de champion d’Italie avec la Virtus Bologne, Marco Belinelli a annoncé son retrait des terrains, à l'âge de 39 ans, dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux accompagnée d’un texte émouvant.
« J’ai donné mon coeur, chaque jour, sur le terrain. Le basket m’a tout donné… et j’ai donné tout ce que j’avais. Ce n’est pas facile de dire au revoir. Mais il est temps. Merci à ceux qui ont toujours cru. À la prochaine génération : je laisse un rêve. Faites-le perdurer. »
L’Italien reste pour l’instant l’unique joueur transalpin à avoir remporté un titre NBA, en 2014 avec les Spurs (année où le shooteur avait aussi remporté concours à 3-points au All-Star Game). Le point d’orgue de ses 13 saisons outre-Atlantique, entre Golden State (qui l’avait drafté en 18e position en 2007), Toronto, New Orleans (Hornets), Chicago, San Antonio, Sacramento, Charlotte, Atlanta, Philadelphie,puis de nouveau San Antonio.
Né à une poignée de kilomètres de Basket City, il avait été repéré dès l'âge de 11 ans par les recruteurs de la Virtus Bologne, alors au sommet de l’Europe avec Antoine Rigaudeau. L'arrière-ailier y a débuté en pro à 16 ans avant de partir dans l'autre grande équipe de la ville, la Fortitudo, en 2003 (champion d’Italie en 2005). Revenu au pays en 2020, Beli a bouclé la boucle avec deux nouveaux titres de champion, trois Supercoupes... et un trophée de MVP (à 38 ans !) en cinq années.
En sélection, Marco Belinelli a disputé 7 Championnats d'Europe et 2 Championnats du monde mais il n'a pas obtenu de médaille internationale avec la Nazionale, dans une génération où les intérieurs italiens de talent se sont faits rares.
