Vassilis Spanoulis (coach de Monaco) : « Félicitations à Saras et Fenerbahçe. C'était un match difficile. Après avoir pris neuf points d'avance en deuxième période, nous avons perdu notre élan. Fenerbahçe a réussi des tirs importants, et nos statistiques étaient quasiment identiques dans presque tous les compartiments du jeu. Les pertes de balle ont fait la différence, tout comme les tirs. Nous avons commis beaucoup de pertes de balle : nous en avons perdu 14, contre 9 pour le Fener. Mais nous avons fait plus de passes décisives. Félicitations à mon équipe pour cette année exceptionnelle.
Nous avons beaucoup de gars qui n’étaient pas au meilleur de leur forme. Nous nous sommes battus durement, c'était une finale. Parce qu'à Monaco, nous avons brisé le plafond des attentes qui existaient pour nous. C'est la vie, il faut se battre dur tout au long de sa vie pour gagner des trophées. Parfois, on l'obtient la première fois, parfois la deuxième, parfois la cinquième, je ne sais pas...
Fenerbahce a des millions de fans, nous n'avons pas cette base de fans, mais je remercie tous ceux qui sont venus ici depuis Monaco.
C'était un match très physique. Nous avons joué physiquement et avons été accusés de nombreuses fautes, tandis que Fenerbahce a joué physiquement et ils les ont laissés jouer, c'était évident. C'est la vie. »
Sarunas Jasikevicius (coach de Fenerbahçe) : « C'est une sensation incroyable. Je courais après ce trophée depuis un moment maintenant. J'ai eu beaucoup de chagrins. J'ai persévéré et ces gars ont fait le travail. C'était parfois difficile. Nous avons trouvé le moyen de rester soudés. Nous avons traversé les moments difficiles et avons survécu à certaines périodes de la saison. Et je crois qu'à partir de janvier, nous avons joué un bon basket. J'ai perdu du poids ! Après avoir été si près du but pendant tant d'années, être constamment là sans jamais réussir à franchir le cap (...) Je ne peux plus gagner de championnats en tant que joueur. Comme l'a dit Billy [Spanoulis], j'aurais aimé avoir le ballon dans les mains ce week-end, mais on est sur la touche. Le sentiment de gagner, en tant que joueur et entraîneur est le même. C'est le plus beau sentiment du monde d'être champion (...) Je dédie le trophée à ma famille et je dédie le trophée spécialement à ma femme, elle est la pierre angulaire de notre famille (...) Monaco aurait pu gagner. C'est une grande équipe.Leur physique est incroyable, leurs joueurs ont donné tout leur cœur. Chapeau bas ! »
Wade Baldwin : « Nous sommes tous des légendes de l'Euroleague de basketball. Nous sommes champions 2025, c'est notre deuxième étoile. Nous avons tous fourni un effort considérable. C'est un sentiment formidable d'entrer dans l'histoire de cette ligue. C'est un parcours sans relâche. Il faut donner le meilleur de soi-même en fin de saison pour remporter des titres. Je veux donner le meilleur de moi-même à chaque minute de jeu et simplement jouer mon jeu. Nous avons tous défini nos rôles pour être efficaces dans cette équipe, et tout le monde a fait un excellent travail. »
Nigel Hayes Davis : « J'ai travaillé très dur ces trois ou quatre dernières années pour essayer d'être présent, et j'ai rejoué ce moment dans ma tête pendant le mois dernier. Alors maintenant que j'y suis, j'ai un peu l'impression de l'avoir déjà fait. Je n'ai pas l'air aussi enthousiaste que je le suis, mais je suis extrêmement heureux et fier. Nous avons travaillé très dur toute l'année, avec des hauts et des bas comme chaque saison, mais c'est formidable d'être champion. »