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Les Islandais adversaires de la France : "Nous sommes un peu imprévisibles..."

Sa besace est toujours vide. Pourtant, il ne faut pas mésestimer l'Islande que l'équipe de France va affronter ce jeudi à 14h.

Elvar Fridriksson. ©FIBA

Ils sont 2 500 supporters islandais à Katowice, ce qui est remarquable quand on sait que l'île ne compte que 387 000 habitants, ce qui fait dire au meneur de jeu Elvar Fridriksson :

« C'est unique et incroyable qu'autant d'Islandais soient venus nous soutenir. Cela nous donne une force supplémentaire sur le terrain. Comme vous le savez probablement, l'Islande est un tout petit pays, donc je connais probablement 80 % de ces personnes (rires). C'est un immense honneur et c'est incroyable de jouer devant ma famille et mes supporters lors d'une compétition aussi importante. »
©FIBA

Les supporters islandais sont l'une des principales attractions à Katowice avec leurs maillots bleus et leurs acclamations tonitruantes. Ce soutien est d'autant plus méritoire que les Islandais n'ont pas encore gagné un seul match en trois EuroBasket (2015, 2017 et 2025). Mais ce n'est pas une vilaine équipe, au contraire.

« Notre point fort est notre rythme de jeu rapide, nous sommes un peu imprévisibles. Nous ne pratiquons pas exactement le basket européen, nous sommes plus chaotiques en attaque et parfois, nous mélangeons les cartes pour déstabiliser nos adversaires.

L'Islande s'est inclinée de 8 points (71-83) contre Israël, de 7 (64-71) contre la Belgique, alors qu'elle a mené la majeure partie du match, de 9 (75-84) contre la Pologne, le pays hôte, et de 8 encore (79-87) contre la Slovénie avec 26 points, 7 rebonds, 4 passes, et 3 interceptions de Luka Doncic encore une fois indispensable pour son équipe.

Sa principale force est la connexion entre les extérieurs, l'ancien joueur du championnat de France Martin Hermansson (12,0 points et 5,8 passes) et Elvar Fridrikssson (13,0 points et 2,8 passes), avec leur big man de Bilbao Tryggvi Hlinason (2,15 m), qui est tourne depuis le début du tournoi en double-double (16,3 points et 12,0 rebonds). Avant même le match contre la Slovénie, Elvar Fridriksson déclarait :

« Ce championnat a été une véritable montagne russe pour nous jusqu'à présent. Nous attendions ce tournoi avec impatience, mais à chaque match, nous avons été très proches de remporter la première victoire historique de notre équipe nationale. Il est important que nous ne pensions plus qu'au prochain match et non aux défaites précédentes. Il ne faut pas baisser les bras, mais continuer comme nous l'avons fait jusqu'à présent. »

Les Bleus sont prévenus.

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