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Limoges veut revenir dans le top 4 du basket français

Le projet du Limoges CSP a été présenté vendredi aux partenaires et aux médias. Il se veut très ambitieux.

Lionel Pelhuet au micro. ©CSP

Club français le plus titré au niveau européen, champion d'Europe en 1993, le Limoges CSP a connu ces dernières années des turbulences qui l'ont amené à moins deux d'un crash fatal. L'homme d'affaires Lionel Pelhuet peut faire figure de "sauveur" et l'objectif de la saison écoulée a été de maintenir le CSP dans l'élite, et il a été rempli.

Le deuxième étage de la fusée consiste à développer le club structurellement et le conduire à occuper dans la hiérarchie nationale une place plus en rapport avec son historique même si les temps ont considérablement changé depuis son âge d'or.

Le Limoges CSP est ainsi fier d'annoncer qu'il est le premier club de basket masculin en France à adopter le statut d’entreprise à mission avec "la volonté forte de changer de modèle économique et replacer le club au cœur de son territoire et de la société, en inscrivant des objectifs sociaux et environnementaux dans ses statuts, au même titre que la performance sportive." En détails :

  1. Engager et faire rayonner nos territoires
    Incarner et valoriser l’identité forte et les parties prenantes de ses territoires, forgée par son histoire, et sa singularité.
  2. Agir en équipe pour une planète préservée
    Promouvoir et développer une culture de la responsabilité environnementale au sein du club et de son écosystème.
  3. Construire l’avenir en accompagnant les générations futures
    Offrir un environnement sûr, bienveillant et éthique à chaque enfant.
  4. Ouvrir à toutes et à tous le terrain de jeu
    Favoriser l’accès à la pratique sportive pour toutes les populations, quelles que soient leurs situations.
  5. Faire du sport une énergie de vie et de santé
    Faire de la santé une priorité en s’engageant pour le bien-être physique et mental de ses joueurs, jeunes formés et communautés locales.
« Le Limoges CSP reste un club d’ambition sportive. Mais désormais, cette ambition est double : gagner sur le parquet, et avoir un impact en dehors du terrain, » insiste Lionel Pelhuet.

Ce qui intéresse le plus les (nombreux) fans du club dont la passion et l'exigence qui va de concert ne sont plus à démontrer, ce sont les résultats sur les parquets et donc en amont les moyens mis en place. Le président est formel :

« La masse salariale va considérablement augmenter dès la saison prochaine, l'objectif est de finir dans le top 8 lors de la saison 2 pour jouer la coupe d'Europe pour la saison 3. »

Concrètement la masse salariale va bondir de 1,4 à 1,9 million d'euros ce qui va placer le CSP dans le top 8 de la Betclic Elite. Et pour prendre le contre-pied de l'ère Forte, le président exécutif Xavier Bonnafy a déclaré :

« Nous voulons être exemplaires dans notre gouvernance, transparents dans les engagements que nous prenons, et responsables dans nos actes. C’est dans cet esprit que nous avons défini notre mission, nos axes d’impact, nos priorités. Et nous vous rendrons compte des avancées, étape par étape »

Le CSP veut très vite se positionner derrière les trois clubs d'Euroleague, soit Monaco, Paris et l'ASVEL, et il est en passe d'attirer six partenaires importants.

"Trois actionnaires amenant 100 mille euros chacun, 9 actionnaires amenant 50 mille euros chacun, 12 actionnaires à 25 mille, 12 autres actionnaires à 12 500, 12 actionnaires à 6 833 et 41 actionnaires à 4 500 euros. Avec la volonté d'un renouvellement d'un quart d'entre eux chaque année, pour créer une véritable dynamique capitalistique", indique ICI, qui ajoute que :

-Le club a déposé les droits de l'expression "A jamais les premiers" pour les 10 prochaines années" ; une référence à son trophée de champion d'Europe.

-Il a le projet de créer une cité du basket avec notamment un musée.

- Le partenariat avec le Limoges ABC doit permettre à celui-ci de revenir en Ligue Féminine 2.

Et en attendant, il faut construire une équipe compétitive pour la saison prochaine et il y a encore beaucoup à faire.

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