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Liz Murphy (Angers) – Kim Gaucher (Mondeville) : la solidarité des Canadiennes

Tout d’abord, il faut savoir que la moitié de l’équipe nationale du Canada évolue dans la ligue féminine française. A savoir Miranda Ayim (Basket Landes), Michelle et Kim Gaucher (Mondeville), Lizanne Murphy (Angers), Katherine Plouffe et Shona Thoburn (Nantes). Ce n’est pas anodin puisque France et

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Tout d’abord, il faut savoir que la moitié de l’équipe nationale du Canada évolue dans la ligue féminine française. A savoir Miranda Ayim (Basket Landes), Michelle et Kim Gaucher (Mondeville), Lizanne Murphy (Angers), Katherine Plouffe et Shona Thoburn (Nantes). Ce n’est pas anodin puisque France et Canada sont depuis quelques années des adversaires directs dans les grandes compétitions internationales.

Au championnat du monde 2014, le Canada avait lourdement battu la France, 55-40, avec à la clé la cinquième place du tournoi. Seulement, aux Jeux Olympiques, à Londres (64-60, en poule) comme à Rio (68-63 en quart), les Bleues ont fait respecter leur loi.

Comme le rappelle Ouest France à l’occasion du match de la soirée entre Angers et Mondeville, les liens qui unissent les joueuses canadiennes sont très solides. « Chaque été, je passe plus de temps avec l’équipe nationale qu’avec mon mari », constate Kim Gauché. Les contacts sont permanents et un fait démontre combien les unes sont solidaires des autres.

En décembre 2015, Liz Murphy (1,85m, 32 ans), MVP étrangère de la saison précédente, se blesse aux ligaments croisés du genou. Terrible à huit mois de l’échéance olympique sachant que la native de Montréal a toujours dit que c’est l’équipe nationale à la feuille d’érable qui lui donne les ailes pour poursuivre sa carrière professionnelle.

Kim Gaucher et son mari ont alors pris instantanément leur voiture pour faire la route entre Caen et Angers afin de remonter le moral à leur amie :

« Nous nous sommes retrouvées toutes ensemble le soir même, je ne faisais que pleurer, » confie avec émotion Liz à Ouest France. « Je leur ai dit que c’était terminé, que je ne rejouerai plus au basket. Elles ont passé la nuit à me réconforter, à me dire que je ne pouvais pas les laisser tomber, que je serai avec elles à Rio. Elles ont réussi à m’en persuader. Elles ont joué un rôle capital dans ma rééducation. »

Liz Murphy a travaillé d’arrache-pied et déjouant les pronostics elle fut suffisamment compétitive pour être présente aux Jeux Olympiques.

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