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Strasbourg renverse la table à Cholet

Deux trois-points d’Angel Rodriguez et de David Noel suivi d’un dunk de celui-ci, un lancer-franc de Jerry Boutsiele. La Meilleraie exulte. Cholet Basket est loin devant Strasbourg, 60-42. Elle vient de vivre vingt cinq minutes de rêve avec un Graham Brown (8 pts, 9 rbds) beaucoup plus percutant au

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Deux trois-points d’Angel Rodriguez et de David Noel suivi d’un dunk de celui-ci, un lancer-franc de Jerry Boutsiele. La Meilleraie exulte. Cholet Basket est loin devant Strasbourg, 60-42. Elle vient de vivre vingt cinq minutes de rêve avec un Graham Brown (8 pts, 9 rbds) beaucoup plus percutant au regard de sa piètre production au Mans.

Vincent Collet sort alors le dernier atout de sa manche en changeant de stratégie. Il demande à ses joueurs une défense match up. Une antisportive infligé à Isaiah Swann enclenche le retour des Alsaciens, les intérieurs choletais deviennent subitement inopérants.

« Et là, ils ne mettent plus leurs shoots. Mais, s’ils avaient continué à planter, on serait reparti avec 25 points dans les valises. Généralement, quand tu passes en zone, tu as moins d’agressivité. Mais c’est l’inverse qui s’est passé. On les a repoussés à la périphérie et ça nous a sauvés. La réussite les a fuis. Nos changements défensifs leur ont laissé peu de tirs ouverts et on en a profité. On s’est aussi mis à mieux jouer sur la défense pick’n’roll de Cholet. Sur leurs sorties très hautes, on a davantage bougé la balle, il y a eu de bons transferts. On a vraiment tout cumulé », explique Vincent Collet aux DNA et à Ouest France.

100% à 3-points pour Slaughter

En douze minutes, Cholet prend un 15-37, se fait doubler (75-79) et passe de l’exploit tout fait à la désillusion. L’Américano-polonais de la SIG A.J. Slaughter (27 points à 10/14 dont 5/5 à trois-points) est le grand homme du match. Parvenir à remonter à la surface quand on a touché le fond de la piscine, c’est ça la marque des grandes équipes. La SIG de Vincent Collet n’est plus un doux agneau comme la SIG de Henrik Dettmann. Pour autant l’échec de hier soir n’a pas ébranlé les convictions de Philippe Hervé, le coach choletais :

« On perd encore de deux possessions, comme souvent, mais il faut voir ce que ça veut dire : qu’on est présent. En continuant à travailler, avec le bon état d’esprit du groupe, ça va porter ses fruits. »

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