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Le Fenerbahce s’impose aux forceps face au Real dans un duel de colosses

Quel duel les amis ! Dans ce match au sommet entre deux superpuissances continentales, c’est le Fenerbahce qui sort vainqueur du Real Madrid… mais d’un tout petit rien (78-77). Serrée et disputée de bout en bout, cette partie a été un véritable bras de fer et ça s’est joué en toute fin de match, sur

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Quel duel les amis ! Dans ce match au sommet entre deux superpuissances continentales, c’est le Fenerbahce qui sort vainqueur du Real Madrid… mais d’un tout petit rien (78-77). Serrée et disputée de bout en bout, cette partie a été un véritable bras de fer et ça s’est joué en toute fin de match, sur un détail. Une ultime faute de Jaycee Carroll qui envoie James Nunally sur la ligne des lancers à moins de deux secondes du terme.

James Nunally, l’homme du match

Et l’arrière américain, passé furtivement par les Hawks et les Sixers en 2014, a tout simplement été l’homme du match, avec 18 points. De loin son meilleur match en Euroleague (son précédent record plafonnait à 8 unités). Parfaitement servi par ses coéquipiers, dont Kostas Sloukas (11 points, 6 passes), Nunally a délivré une partition offensive de belle facture, et il a surtout inscrit le lancer de la gagne avant de manquer le dernier, rendant la tâche de marquer impossible pour le Real.

Les madrilènes pourront regretter de ne pas avoir mis la main sur le match en deuxième mi-temps, alors qu’Anthony Randolph (16 points à 6/6 aux tirs) ne ratait rien. A ses côtés, Sergio Llull (14 points, 8 passes) a été bien tenu par la défense stambouliote.

Une fin de match aux couteaux

Dans ce match, de toutes façons, on a eu droit à un peu de tout : du combat physique en première mi-temps, entre Gustavo Ayon et Ekpe Udoh mais aussi avec Jan Vesely, qui va justement défier Ayon dans les airs pour le dunk manqué, mais avec la faute. Et puis, les deux équipes ont rivalisé de fluidité avec du très beau jeu collectif, avec un jeu à trois conclu d’un dunk de Vesely (voir plus bas) ou pour le Real, d’une superbe relation avec Othello Hunter, impérial en première mi-temps.

Et enfin, on a eu droit à du suspense et de la tension dans un crunch time aux couteaux. Cette fin de match a effectivement été complètement folle avec l’expulsion de Kostas Sloukas, le principal artisan de la révolte turque. Et puis, Randolph, parfait jusque là, s’énerve à son tour après une faute non sifflée. Et il écope lui aussi d’une technique ! A 59 secondes du terme, puis à 17 secondes, les deux équipes sont dos à dos (75-75 puis 77-77). Un panier manqué par Llull se transforme en une faute pour Carroll qui envoie Nunally aux lancers. On connait la suite : 78-77 pour le Fener qui s’impose à la maison.

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