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La grosse déprime du directeur du centre de formation de Limoges

Ambiance très morose pour ne pas dire déprimée sur le plateau du « Débrief », l’excellent « after » du Limoges CSP. Il faut dire que hier soir, les Limougeauds ont glacé l’ardeur de leurs supporters lors d’un premier quart-temps absolument catastrophique contre Le Portel où ils ont encaissé 27 point

Ambiance très morose pour ne pas dire déprimée sur le plateau du « Débrief », l’excellent « after » du Limoges CSP. Il faut dire que hier soir, les Limougeauds ont glacé l’ardeur de leurs supporters lors d’un premier quart-temps absolument catastrophique contre Le Portel où ils ont encaissé 27 points. Ils ne s’en sont jamais complètement remis et se sont inclinés, 69-72.

Figure emblématique du CSP des années soixante-dix et directeur du centre de formation du club, Claude Bolotny, le consultant maison, a sa tête des mauvais jours. Il se retrouve dans la peau du mari trompé… Sans jamais citer le nom du coach Vule Vujosevic, il lâche plusieurs piques qui le visent directement  :

« Est-ce que c’est le moment de faire des expériences ? Quand je parle d’expérience, c’est Scott dans le cinq (NDLR : Ernest Scott n’a joué au final que huit minutes). Quand on est un peu ric-rac –c’est le cas du CSP en ce moment- à mon avis, on joue classique et on assure le début de match. »

De façon générale, c’est toute la manière qui est remise en cause :

« Vous savez qu’au basket on peut garder la balle vingt-quatre secondes. Ce qui me choque c’est quand on commence à enclencher un début de système au bout de treize secondes. C’est à dire qu’il reste onze secondes de possession. C’est complètement irréaliste… »
« On n’a pas de fonds de jeu. »

Le Slovène Klemen Prepelic (1/7 à trois-points) en prend nominativement pour son grade:

« Prepelic, qui peut être un beau joueur, m’emmerde profondément. Il est tout le temps dans la contestation, tout le temps en train de râler. Donc il perd son jeu. »

Limoges fait partie d’un groupe de cinq équipes qui comptent cinq victoires pour sept défaites. Claude Bolotny est inquiet, très inquiet sur l’avenir et il estime que le statu quo est impossible :

« Il va falloir penser à se maintenir. Moi je n’ai pas envie de construire un centre de formation pour me retrouver en Pro B. Et ça je ne sais pas si tout le monde en est conscient. »
« L’équipe régresse dans l’envie de gagner. Certains –et je parle même du staff- ne se donne pas les moyens de gagner. A un moment donné, il va falloir prendre des décisions. »

D’ici la fin de l’année, le CSP se rend au Mans et à Antibes avant d’accueillir Gravelines à Beaublanc. Claude Bolotny oscille entre le cœur et la raison, l’optimiste et les pensées les plus noires :

« Trois victoires ça serait bien mais il ne faut pas rêver. Parti comme on est parti je crains qu’il y ait trois défaites. »

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