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Le Zalgiris de Léo Westermann vient s’imposer contre l’Efes de Thomas Heurtel

Plus tôt dans la saison, le Zalgiris en venait à se demander si l’Euroleague voulait bien d’eux dans leur ligue fermée. Quelques mois plus tard, l’équipe de Sarunas Jasikevicius vient s’imposer sur le parquet de l’Efes Istanbul pour se relancer complètement dans la course aux playoffs (84-71). Le me

Plus tôt dans la saison, le Zalgiris en venait à se demander si l’Euroleague voulait bien d’eux dans leur ligue fermée. Quelques mois plus tard, l’équipe de Sarunas Jasikevicius vient s’imposer sur le parquet de l’Efes Istanbul pour se relancer complètement dans la course aux playoffs (84-71).

Le meneur canadien, Kevin Pangos (15 points à 5/6 à trois points), a été le grand artisan de la victoire, creusant l’écart de manière irrémédiable pour les coéquipiers de Thomas Heurtel (18 points, 4 passes, 4 interceptions). Léo Westermann (4 points, 6 passes et 4 balles perdues) a été plus discret mais il se contentera volontiers de ce beau succès à l’extérieur.

L’Efes dans le dur

Si le duel entre nos deux Français a été plutôt éphémère, Léo Westermann pénalisé par les fautes, le Zalgiris a pris l’Efes à la jugulaire d’entrée. Plus agressifs, plus mobilisés, plus au point, les joueurs baltes ont pris le meilleur départ dans un match des plus fermés. A 16-13 après dix minutes, Kaunas s’envole juste avant la pause derrière Edgaras Ulanovas et ses 9 points.

Dogus Balbay rentre bien deux tirs à trois points avec son geste de shoot particulier, avec sa patte gauche, mais l’Efes reste scotché au sol. Pas d’inspiration, pas de mouvement collectif (ou très peu), Istanbul patauge dans la semoule avec une adresse extérieure déficiente qui n’arrange rien…

Kevin Pangos tue le match

On espérait un réveil des troupes de Velimir Perasovic au retour des vestiaires mais c’est Kevin Pangos qui prend feu derrière l’arc. Le feu follet canadien rentre son troisième tir primé et donne 15 points d’avance à son équipe. En face, Heurtel se faufile pour aller inscrire un panier par-dessus les intérieurs mais c’est trop peu. Le meneur tricolore aura beau finir meilleur scoreur de son équipe (et du match) à 18 unités, l’Efes s’incline assez nettement (84-71).

Le succès de la semaine passée, un sursaut à la force de caractère, n’a pas été suivi de faits ce soir…

« On a réussi un match très solide. On a eu des temps faibles mais globalement, on a été costaud de bout en bout », conclut coach Jasikevicius. « On a pris les risques quand on voulait les prendre. Parfois, ça a marché, d’autres fois non. Mais on a été les agresseurs. On a bien contrôlé les rebonds et ça nous a permis de nous imposer. »

Boxscore du match

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