Aller au contenu

Orléans a mis la tête de Dijon sous l’eau

On s’est tellement habitué à ce que la JDA Dijon fasse nettement mieux que ce qu’affirmaient les prévisions, que ce soit du temps de Jean-Louis Borg comme avec son successeur Laurent Legname – 9e la saison dernière-, que l’on est surpris de la voir aujourd’hui dans la zone rouge.

On s’est tellement habitué à ce que la JDA Dijon fasse nettement mieux que ce qu’affirmaient les prévisions, que ce soit du temps de Jean-Louis Borg comme avec son successeur Laurent Legname – 9e la saison dernière-, que l’on est surpris de la voir aujourd’hui dans la zone rouge.

Cette équipe très américanisée, au point d’avoir un élément de trop dans son effectif –hier, c’est LaQuinton Ross qui est demeuré en civil- a complètement failli face à Orléans notamment défensivement dans le premier quart-temps. Emmenée par un Micah Downs euphorique (16 de ses 24 points en 10 minutes, à 100% de réussite), l’OLB s’est retrouvée menant 24-12 puis même 31-14 à la 17e minute.

Malgré tous ses efforts, jamais la JDA n’a réussi à refaire totalement ce retard initial et d’après Le Bien Public, la sortie temporaire d’Isaiah Miles, blessé à la cheville, et une faute technique au détriment de Johan Passave-Ducteil ont brisé son élan. Rapporté par le quotidien bourguignon, Axel Julien a fait acte de contrition lors de la conférence de presse :

« C’est un cauchemar. Aujourd’hui (hier), j’ai honte de ce qu’on a produit. En défense, on a complètement failli par rapport à notre identité, contre une équipe pourtant affaiblie avec trois de ses joueurs majeurs absents. On a complètement fait l’inverse de ce qu’il fallait, et au basket, ça ne pardonne pas. Ensuite, on s’est remis dedans mais on les a laissés en confiance, on n’a pas réussi à mettre un shoot. On n’a respecté personne ce (vendredi) soir. »

Domination totale au rebond

Cet échec à domicile est d’autant plus dommageable que c’était l’un de ces fameux matches qui comptent double. Incontestablement, Dijon peut douter et Orléans reprendre espoir. C’est aussi une victoire personnelle pour Thomas Drouot, qui succède à Pierre Vincent au coaching, quand on se souvient qu’il a soldé sa première expérience en Pro A avec un terrible 4 victoires/30 défaites la saison passée au Havre.

Plus encore qu’une réussite aux tirs supérieure (55,2% contre 40,6%), c’est la façon dont les Orléanais ont mangé les Dijonnais au rebond (46 à 22) qui prouve qu’ils ont faim. Avec les retours d’Antoine Eito, Marcellus Sommerville et Kyle McAlarney, l’année 2017 pourrait être sportivement -à voir si elle le sera aussi au niveau du management du club- plus sereine que le trimestre précédent très agité que l’OLB vient de vivre.

Commentaires

Fil d'actualité