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Yannick Noah justifie le peu d’amour de son fils Joakim pour le maillot bleu

Yannick Noah est le capitaine de l’équipe de France de tennis qui va rencontrer ce week-end le Japon pour le compte de la Coupe Davis.

Yannick Noah est le capitaine de l’équipe de France de tennis qui va rencontrer ce week-end le Japon pour le compte de la Coupe Davis.

Yannick est aussi le père de Joakim, l’intérieur des New York Knicks. Les propos de Yannick ont toujours fait grincer des dents dans le milieu du basket quand il évoque l’amour du maillot bleu sachant que son fils s’est fait prier pour rejoindre l’équipe nationale et finalement ne compte que 22 sélections à son actif pour une médaille d’argent à l’Euro 2011. Le fiston a ensuite fait lanterner chaque année la fédération avant que les ponts soient définitivement coupés avant les Jeux de Rio.

Le Parisien a évoqué avec Yannick son ambiguïté sur le sujet :

Vous qui prônez l’amour du maillot, qui avez tancé Gaël Monfils, avez-vous souffert de voir votre fils aussi peu assidu chez les Bleus du basket ?
« J’ai voulu qu’il joue parce que j’ai toujours pensé que c’était magnifique. C’est unique de représenter la France. Mais mon fils n’a pas du tout la même culture que moi. Il est né à New York. Il a trois passeports (NDLR : français, américain et suédois). Si on analyse son sang, il est 50 % suédois (NDLR : par sa mère). C’est un Viking, Joakim ! Après il y a un quart de France et un quart de Cameroun. C’est comme il le sent, je ne peux rien lui imposer. Mais il n’y a aucun rapport entre Joakim et Gaël. Gaël a grandi dans le giron fédéral, il est français de mère et de père, cela n’a rien à voir. »

Le point commun n’est-il pas un problème de génération ?
« Pas que ça. Encore que… Il y a une quinzaine d’années, il était impensable que quelqu’un refuse une sélection. Maintenant, c’est tout juste s’il ne faut pas prier certains joueurs pour qu’ils viennent. On a l’impression que c’est parfois un poids, sauf quand il y a une finale de Coupe Davis, une Coupe du monde de foot, et que tu sens un engouement. Mais pour jouer une finale, il faut d’abord faire des premiers tours… »

A noter que le père ne met pas en avant les blessures du fils pour justifier ses désistements et aussi que même la perspective de disputer les Jeux Olympiques n’aura pas décidé Joakim a enfilé de nouveau le maillot bleu.

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