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SIG : Romeo Travis, l’agent double qu’il faut avoir dans son camp

Si Le Mans a fait une très bonne saison 2015-16 -4e de la saison régulière, demi-finale des playoffs, vainqueur de la Coupe de France-, ce fut pour beaucoup grâce à l’arrivée de Romeo Travis (2,01m, 32 ans). S’il n’avait pas été mis KO involontairement par son équipier Lahou Konate dans le money tim

Si Le Mans a fait une très bonne saison 2015-16 -4e de la saison régulière, demi-finale des playoffs, vainqueur de la Coupe de France-, ce fut pour beaucoup grâce à l’arrivée de Romeo Travis (2,01m, 32 ans). S’il n’avait pas été mis KO involontairement par son équipier Lahou Konate dans le money time du Match 3 de la demi-finale des playoffs contre Strasbourg, peut-être le sort de la série aurait-elle été différent.

Si cette saison Strasbourg s’est requinqué en quelques semaines après un départ catastrophique, c’est aussi en partie grâce au retour de ce même Romeo Travis qui avait effectué la saison dernière une pige efficace à la SIG avant de passer au Mans. On peut d’ailleurs considérer que s’il était resté jusqu’au bout de la saison avec les Sigmen, ceux-ci ne se seraient peut-être pas effondrés en finale face à l’ASVEL.

Vous avez suivi ? C’est vrai : tout s’enchevêtre. L’Américain, qui possède le passeport de la Macédoine –c’est très à la mode de prendre la nationalité d’un ancien pays de l’Est- est une sorte d’agent double…

Trop facile

Hier, l’ancien équipier de LeBron James en High School a fait de nouveau un peu tout sur le terrain (12 points à 5 sur 7, 6 rebonds et 7 passes), en bon soldat, avec la grinta. Il a complètement submergé son successeur au Mans, Ryan Pearson (3 d’évaluation) qui depuis quelque temps ne met plus un pied devant l’autre.

Au final, Romeo Travis, c’est le gars qu’il vaut mieux avoir dans son camp que dans celui d’en face.

« C’est une grosse victoire, le coach nous en avait parlé toute la semaine et il fallait inverser le panier average, » a t-il déclaré en conférence de presse. « On a joué ce match avec cet état d’esprit. On ne débute pas souvent bien en défense, c’était encore le cas ce soir. On a vraiment commencé à bien défendre dans le deuxième quart temps, mais il faut dire aussi qu’on a bien attaqué pendant 40 minutes ».

Finalement, ce que pourrait presque reprocher l’Américain à ses anciens équipiers manceaux, c’est d’avoir opposé si peu de résistance (63-92 au score finale, 47 à 126 à l’évaluation !) alors qu’un 16e de finale de Champions League attend les Alsaciens contre l’Aris Salonique mardi en Grèce.

« Ce n’était pas du tout le match dont on aurait eu besoin. Normalement, le Mans est beaucoup plus agressif. Et à Salonique, avec les fans, le jeu dur des Grecs, il faudra s’attendre à autre chose ».

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