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Gravelines – Dijon : les Bourguignons vainqueurs au bout de la nuit

Vous recopierez cent fois : « rien n’est jamais acquis en Pro A ! » Y compris quand vous surfez sur une belle vague de victoires (six en sept matches), que vous recevez l’avant-dernier au classement, que vous êtes euphorisés par une soirée de Carnaval, et que vous menez 65-49.

Vous recopierez cent fois : « rien n’est jamais acquis en Pro A ! »

Y compris quand vous surfez sur une belle vague de victoires (six en sept matches), que vous recevez l’avant-dernier au classement, que vous êtes euphorisés par une soirée de Carnaval, et que vous menez 65-49.

Le BCM Gravelines aurait aussi dû se rappeler qu’en face c’était la JDA Dijon de Laurent Legname et que ce n’est pas le genre de la maison d’abandonner avant la ligne d’arrivée. Autour de Isaiah Miles (23 points, 3/6 à trois-points, 6 rebonds), les Bourguignons sont revenus au score face à des Nordistes déjà la main sur le guidon.

D’un trois-point puis sur la ligne des lancers, Axel Julien amenait la JDA à égalité. Première prolongation. Plus tard, le shoot de la gagne de ce même Axel Julien était repoussé par le cercle. Deuxième prolongation. Cette fois, le meneur all-star ne craquait pas et Dijon s’imposait 89-87.

« Comme l’a dit le coach dans le vestiaire, j’espère qu’on dormira mal ce soir », lâchait dépité Florent Pietrus à La Voix du Nord.

A l’inverse, lors de la conférence d’après-match, Laurent Legname était forcément aux anges :

« Il y a beaucoup beaucoup de joie car venir gagner au BCM ça n’est jamais facile, on le sait depuis de nombreuses années. Venir un jour de carnaval c’est encore plus difficile. Et puis, avec l’état de forme du BCM sur les dix derniers matchs il fallait faire un exploit et les joueurs l’ont fait. Je suis extrêmement content pour eux car ils le méritent. C’est la récompense de tous leurs efforts aux entrainements et aussi durant les matchs. Défensivement en première mi-temps on y était pas du tout. On les a laissés à 27 points en deuxième période c’est ce qui a fait la différence. »

C’est le genre de bévue qui fait mal au moment du bilan comptable de fin de saison. A l’inverse pour la JDA, c’est une bonne bouffée d’air. La lutte pour le maintien va être terrible.

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