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Leaders Cup : Villeurbanne envoie Chalon dans le décor

Les Chalonnais étaient-ils trop influencés par le côté festif du lieu ? Leur démarrage fut absolument ca-ta-stro-phi-que. Menés d’entrée 13-2 avec un piteux 1/10 aux shoots, ils se retrouvèrent rejetés à 30-11 juste avant la fin du premier quart-temps sur un trois-points de Trenton Meacham.

Les Chalonnais étaient-ils trop influencés par le côté festif du lieu ? Leur démarrage fut absolument ca-ta-stro-phi-que. Menés d’entrée 13-2 avec un piteux 1/10 aux shoots, ils se retrouvèrent rejetés à 30-11 juste avant la fin du premier quart-temps sur un trois-points de Trenton Meacham.

La marque villeurbannaise était alors déjà répartie entre huit joueurs avec un séduisant 11/17 aux shoots et deux fois plus de rebonds (14-7) alors que le trio magique chalonnais John Roberson-Cameron Clark-Moustapha Fall, complètement à la rue, cumulait trois malheureux points. C’est dans ces moments là que l’on se rappelle que l’Elan manque cruellement de banc, ce qui est normal puisqu’il n’a que la 9e masse salariale de la Pro A.

« On a ce soir l’illustration de ce que je dis depuis trois mois, » commentait Jean-Denys Choulet, le coach Chalonnais.  « Il ne faut pas sortir du cadre de jeu car on ne fait pas le poids sur la longueur de banc. Quand on a un problème de faute, ce qui est arrivé à Moustapha Fall, ou de blessure comme avec Cameron Clark qui a joué à 30% de ses capacités, on redevient une équipe de milieu de tableau ou de bas de tableau. On a aussi peu de rotation sur le poste 5, c’est la limite de notre équipe. »

Le sacrifice de Walter Hodges

Les trois autres quarts-temps n’ont fait que confirmer ses premières impressions et l’ASVEL a maintenu l’écart entre quinze et vingt points pour s’imposer sans puiser dans ses réserves, 80-62.

L’ASVEL qui était toujours sans son boss Charles Kahudi, en tenue civil sur le banc.

« En théorie il pourrait jouer en finale avec des anti-inflamatoires si on avait des blessés mais je n’ai vraiment pas envie de faire ça », a indiqué J.D. Jackson.

Cela n’a pas empêché Villeurbanne de faire étalage de sa richesse individuelle valorisée par son jeu collectif. Ainsi, Darryl Watkins (12 rebonds, ce qui a permis aux Villeurbannais de gagner cette bataille, 46 à 30) a plutôt dominé Moustapha Fall, Nikola Dragovic (13 points, 6 rebonds) et Nicolas Lang (3/4 à trois-points) ont apporté offensivement alors que Walter Hodges (14 points) a été impeccable, surtout en défense.

« C’est lui qui a atomisé John Roberson en donnant son corps à la science », a félicité Jean-Denys Choulet, qui a rappelé que l’ASVEL avait aussi au poste de meneur Trenton Meacham et DeMarcus Nelson, un formidable luxe.

Oublié la piquette subie par l’ASVEL au Colisée (98-68 avec 42 d’évaluation pour John Roberson). Un simple match de saison régulière. Moustapha Fall a fait remarquer que l’ASVEL avait davantage l’habitude des grands événements que l’Elan, une référence au triomphe villeurbannais en finale des playoffs 2016.

Ce n’est que la troisième fois que Chalon passe complètement à côté de la plaque. La première fois c’était lors de deuxième journée de Pro A, à Monaco (52-68), et la deuxième fois en FIBA Europe Cup chez les Hongrois de Székesfehérvar (91-111). Seulement cela n’avait pas prêté à conséquences, alors que cette fois l’Elan a quitté Disneyland par la petite porte de derrière.

La box-score est ici.

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