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Leaders Cup : Monaco mate un Gravelines coriace

On se doutait bien qu’après la piteuse élimination en coupe de France par les voisins antibois, les Monégasques allaient violemment réagir. Surtout que l’ASM dispose désormais de tous ses joueurs, ce qui n’avait pas été toujours le cas dans la première moitié de saison.

On se doutait bien qu’après la piteuse élimination en coupe de France par les voisins antibois, les Monégasques allaient violemment réagir. Surtout que l’ASM dispose désormais de tous ses joueurs, ce qui n’avait pas été toujours le cas dans la première moitié de saison.

Les Gravelinois ont tout de suite été mis au parfum. L’addition s’est corsée rapidement : 10-2, 17-5, 24-6, au moment où le Belge Quentin Serron -jusque là absent à cause d’une blessure à l’épaule- a fait sa première apparition sous le maillot du BCM, et 27-14 au bout de dix minutes.

La Roca Team, c’est de multiples talents au service de la collectivité.

Mais les Nordistes n’ont rien lâché et avec leur intérieur Richard Solomon (2,06m), auteur de 8 points dans le quart-temps dont deux dunks fracassants et 16 points et 8 rebonds au final, et leur meneur/scoreur Justin Cobbs (20 points avec 9 fautes provoquées au total), ils ont refait surface. Dommage seulement que Kyle Gibson, top-scoreur de la Pro A, ait attendu 24 longues minutes pour inscrire son premier panier et rende une copie d’une médiocrité inhabituelle dans la précision aux shoots (4/18). Tout ça à cause de la défense de fer monégasque, évidemment.

On assista à une série décapante (5/5) de l’Ukrainien Sergii Gladyr à longue distance dans le troisième quart-temps. Le tout mâtiné avec la rudesse et le sérieux de l’ensemble amena la Roca Team avec un confortable avantage à la 30e minute (74-59).

« Ils nous ont cueillis à froid. Ces cinq premières minutes ont été terribles. On n’a jamais vécu ça cette année. Ils ont aussi des gros joueurs qui marquent des paniers clés. On n’a pas bien défendu sur Gladyr quand il sort des écrans et comme on l’avait travaillé, » a estimé le coach Christian Monschau.

Fin des débats ? Pas du tout. Sans avoir l’air d’y toucher, mais toujours le pied au plancher, le BCM fit son retard pour apparaître dans le rétro des Monégasques. 76-79 à moins de 4 minutes du buzzer. En fait, l’ASM dû soigner ses dernières actions pour s’imposer 90-85.

« On a manqué beaucoup d’agressivité dans le premier quart-temps. Mais on ne sait pas désuni vis à vis de l’avance qu’ils avaient. Le match contre l’ASVEL, on est revenu et là on n’était pas loin, » a commenté Florent Pietrus.

La box-score est ici.

Photo : LNB

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