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Leaders Cup : Walter Hodges mène l’ASVEL en finale

Vendredi, on avait déjà apprécié sa capacité à neutraliser John Roberson, le meneur étoilé de Chalon. Ce soir, Walter Hodge (1,83m, 30 ans) s’est occupé du dossier D.J. Cooper et il a éteint celui qui est pour la majorité le futur MVP de Pro A.

Vendredi, on avait déjà apprécié sa capacité à neutraliser John Roberson, le meneur étoilé de Chalon. Ce soir, Walter Hodge (1,83m, 30 ans) s’est occupé du dossier D.J. Cooper et il a éteint celui qui est pour la majorité le futur MVP de Pro A.

En première mi-temps, le meneur palois a dû se cantonner à son job de distributeur de passes décisives (sept), sans prendre d’initiatives offensives individuelles. Aucun shoot.

Lui, Walter Hodges était présent des deux côtés du terrain assurant un gros rendement sur le flanc offensif : 14 pts à 5/7 aux shoots avec 5 passes. Et à la fin du match, son évaluation est montée à 28 avec notamment 18 points et 10 passes.

Le Villeurbannais a justifié son pedigree haut de gamme pour la Pro A. Double champion NCAA avec Florida et Joakim Noah, avant de venir dans le Rhône, il s’était notamment illustré avec Vitoria -21 minutes en moyenne- en Euroleague et aussi en VTB League et en Ligue polonaise où il a été élu MVP. Disposant des passeports de Porto-Rico en sus des Iles Vierges, dont il porte le maillot dans les compétitions internationales, il retourne chaque été dans son île de naissance pour compléter sa saison.

« On a tenté d’envoyer un message. On a pris du plaisir à jouer ensemble et à défendre. C’est très positif. Oui, Cooper avait fait un gros match en début de saison contre nous (19 points, 11 passes et 7 rebonds) et si je dois me sacrifier pour mon équipe, je le ferai » a commenté Walter Hodge.

Le coach J.D. Jackson a confirmé ce que chacun a pu apprécier : les solutions de rechange de l’armada villeurbannaise.

« Walter est un compétiteur mais il ne joue que 25 minutes et ça lui permet de briller. C’est super d’avoir deux leaders comme Walter et De Marcus. Comme il l’a dit, il fera ce qu’il faut pour l’équipe. »

Trois éclopés à Pau

En championnat, Pau avait gagné 93-77 au Palais mais c’est une toute autre ASVEL que l’Elan a retrouvé à la Leaders Cup. Une ASVEL qui a dégagé une formidable impression de solidité, de sérénité. Les Villeurbannais ont mis leurs six premiers shoots, essentiellement de l’extérieur, et ont ainsi infligé aux Palois un tempo dévastateur.  Ils ont tenu un temps avec notamment un 3/3 de Ron Lewis à trois-points –lequel clôtura sa soirée avec 28 points dont un 6/8 au-delà de 6,75m- mais on les sentait déjà sur le fil du rasoir. Et après avoir compté sept points de retard à la mi-temps, les hommes d’Eric Bartécheky ont pris l’eau de toutes parts dans les minutes suivantes. Le chemin qui mena au buzzer fut en définitif un chemin de croix (94-80) surtout que Leo Cavalière (cheville), Elie Okobo (pied) et Yannick Bokolo (tendon d’Achille) sont sortis du terrain éclopés.

L’ASVEL n’a encore jamais gagné la Leaders Cup. Demain, c’est le moment.

« On était déjà sur le même niveau hier et j’en étais très satisfait. On a battu les deux équipes du top 4 mais les deux qui restent encore en course (Monaco et Nanterre) sont encore plus difficiles. Il n’y a pas d’actu dans cette compétition : la vérité d’un jour n’est pas forcément celle du lendemain, » a conclu J.D. Jackson.

https://twitter.com/SFR_Sport/status/833016587363958785

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