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David Andersen : le vétéran indispensable de l’ASVEL

20 titres dont 3 en Euroleague. C’est le palmarès incroyable de David Andersen (2,11 m, 36 ans), rapatrié récemment par l’ASVEL. Artisan du titre l’année dernière avec ses 11,3 points et 6,4 rebonds pour 12,7 d’évaluation en 25 minutes de temps de jeu, le pivot Australien de 36 ans fait figure aujou

20 titres dont 3 en Euroleague. C’est le palmarès incroyable de David Andersen (2,11 m, 36 ans), rapatrié récemment par l’ASVEL. Artisan du titre l’année dernière avec ses 11,3 points et 6,4 rebonds pour 12,7 d’évaluation en 25 minutes de temps de jeu, le pivot Australien de 36 ans fait figure aujourd’hui de vétéran indispensable pour l’équipe de Tony Parker afin de se qualifier pour les playoffs.

Pourtant il y a cinq ans, tout a failli s’arrêter.

« Les médecins m’ont dit, tu ne peux plus jouer, tes genoux sont finis ! Tu dois prendre des anti-inflammatoire pour jouer… J’ai travaillé dur avec mes coaches, j’ai été intelligent, je me suis géré et me voilà cinq ans plus tard encore en train de jouer même après les JO et une longue année. Je me sens bien, » a déclaré le joueur au cours d’un reportage réalisé par SFR Sport.

Aujourd’hui le briscard fait attention à ses articulations et s’échauffe de longues minutes si ce n’est des heures entières pour continuer à faire tourner la machine. Une hygiène de vie irréprochable qui impressionne ses plus jeunes coéquipiers, comme Livio-Jean Charles.

« Je l’ai beaucoup observé, surtout sur des petits exercices qui passent inaperçus… Il est là au bord du terrain, il travaille ses orteils, son cou, ses bras, toutes ses articulations. Au final, quand on est jeune on n’y prête pas attention, mais je me suis dit, mieux vaut prendre exemple dès maintenant vu la longévité qu’il a, ça peut servir »

Auteur d’une bonne prestation lors de son retour pour la victoire contre Hyères-Toulon (8 pts, 9 rebonds en 17 minutes), Andersen est encore inconstant. Le week-end dernier, lors du succès obtenu au buzzer contre Dijon, il a rendu copie blanche en attaque (0 point, 4 rebonds en 10 minutes).

Mais cela n’a pas déstabilisé le géant qui pense avant tout aux objectifs du club : la qualification en playoffs.

« Pour moi si l’équipe gagne je suis heureux. Des joueurs peuvent s’énerver s’ils ne marquent pas, ne jouent pas leur jeu habituel… Bien sur, je suis encore plus déterminé pour faire mieux au prochain match. Mais pour moi quand ton équipe gagne, tout le monde est content ! »

Cet état d’esprit dévoué au collectif, c’est celui qui lui a permis de jouer dans les plus grands clubs européens (CSKA Moscou, Barcelone…) et de goûter à la NBA (Rockets, Raptors…). C’est peut être aussi ce qui lui permettra de réaliser son prochain objectif : disputer les JO de 2020, à Tokyo.

L’international australien aura alors 40 ans, toute ses dents et peut-être de nouveaux titres à son actif…

Le reportage est à regarder ici.

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