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Bogdan Bogdanovic, une dernière danse avant la NBA ?

Gêné par une cheville capricieuse qui lui a fait manquer onze matchs de saison régulière en Euroleague, Bogdan Bogdanovic montre malgré tout cette saison et surtout en Playoffs qu’il fait bien partie des meilleurs arrières du continent européen.

Gêné par une cheville capricieuse qui lui a fait manquer onze matchs de saison régulière en Euroleague, Bogdan Bogdanovic montre malgré tout cette saison et surtout en Playoffs qu’il fait bien partie des meilleurs arrières du continent européen.

Opposé au Panathinaïkos en quart de finale de C1, Bogdanovic a mené son équipe à deux succès de rang dans la, pourtant si hostile, OAKA d’Athènes qui étaient à guichets fermés pour accueillir le Fenerbahce et pousser son équipe.

En 19 rencontres de saison régulière d’Euroleague cette saison il tournait en moyenne à 14,7 points, 3,4 rebonds et 4 passes décisives (17,5 d’évaluation) mais c’est face au Pana qu’il vient de, plus que jamais, démontrer toute l’étendue de son talent.

Sur ces deux rencontres, l’arrière de la formation stambouliote a respectivement compilé 23 points, 5 rebonds, 4 passes décisives et 3 blocks pour 35 d’évaluation puis 25 points, 8 rebonds et 6 assists pour également 35 dévaluation. C’est un back-to-back historique pour l’international serbe. Aucun joueur dans l’histoire de l’Euroleague n’était parvenu à enregistré 35 d’évaluation sur deux matchs de phase finale consécutifs. A noter qu’il est également tout simplement devenu le meilleur marqueur, rebondeur et passeur de l’histoire du Fener en Playoffs avec 122 unités, 37 prises et 24 caviars à son actif.

Jugé trop frêle pour son poste à l’époque où il évoluait aux côtés de Leo Westermann et Joffrey Lauvergne sous les couleurs du Partizan Belgrade, Bogdan Bogdanovic est en train de faire mentir tous ceux qui l’ont sous-estimé plus tôt dans sa carrière.

Irrésistible sur les deux derniers matchs de Playoffs, le serial shooteur de l’équipe turque est d’ailleurs fortement convoité par les Sacramento Kings qui lui font les yeux doux depuis plusieurs semaines. Alors, le futur de l’arrière serbe se trouve-t-il en NBA ou doit-il rester en Europe afin de prouver encore un peu plus qu’il fait partie de l’Elite du Vieux Continent et aller chercher le titre européen qui lui a filé entre les doigts l’an dernier en finale face au CSKA Moscou d’un Nando De Colo impérial ?

En attendant, retour en images sur la première mi-temps de feu de l’arrière du Fener jeudi soir face au Pana.

Photo : Euroleague

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